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La Vérité, cette femme si souvent violée
par Shraga Blum | Arouts 7
Article mis en ligne le 23 décembre 2007

Parmi les formes classiques de l’antisémitisme, les théoriciens de la judéophobie définissent entre autres les deux manifestations suivantes : « attribuer aux Juifs des défauts qu’ils n’ont pas, ou pire encore, souligner leurs qualités, mais en les rejetant dans la catégorie des défauts ! »

Il y a quelques années, une étude effectuée par les « Nouveaux Historiens » avait révélé que lors de la Guerre d’Indépendance, des « cas de viols de femmes arabes par des soldats israéliens avaient été recensés ». L’ « option zéro » n’existant pas dans la sphère humaine, surtout en état de guerre, il est difficile d’infirmer ou de confirmer ce qui était avancé par ses historiens aux intentions souvent malveillantes. Si des cas de viol étaient confirmés, ce qui serait à condamner, cela ne pourrait être que de l’ordre de l’exceptionnel, fort heureusement.

Or, si ces révélations avaient provoqué quelques remous au moment de leur publication, une étude récente qui aboutit à des conclusions opposées, est paradoxalement en train de salir une fois de plus l’image du soldat de Tsahal !! En effet, selon cette recherche effectuée par le Centre Shein d’Etudes Sociales dépendant de l’Université Hébraïque de Jérusalem, « si le soldat israélien ne viole pas les femmes palestiniennes, c’est....par racisme ! Selon les propres termes de Tal Nitzan, chercheur à l’Université Hébraïque, « il n’est pas moral de violer des femmes qui ont été déshumanisées ». Le livre qui a été édité d’après ce rapport a déjà obtenu un satisfecit de la part de l’Association Israélienne de Sociologie.

Les termes et les comparaisons utilisés dans cette étude sont « édifiants » : « De même qu’en Bosnie, les hommes Serbes se sont prévalus de leur identité nationale pour accomplir des viols collectifs sur des femmes bosniaques, ainsi les soldats israéliens définissent leur identité de non-violeurs par leur appartenance à une nation à part, choisie par D-ieu. Le viol et le non-viol sont les deux faces de la même pièce, qui parfois proviennent des mêmes pulsions »

Tal Nitzan essaie aussi « d’expliquer » par quels moyens le soldat israélien arrive « à ne pas éprouver de désir » pour la femme ou la jeune fille palestiniennes qui se trouvent face à lui. « Elles lui sont devenues comme un objectif impossible et repoussant, non-humain, comme un élément qui menacerait l’aspect tribal israélien »

L’universitaire affirme s’être basée sur les interviews de...25 soldats, ainsi que sur des rapports des organisations de Défense des Droits de l’Homme et des articles journalistiques !!!

Le compliment qu’elle adresse aux soldats de Tsahal « qui est la seule armée ‘d’occupation’ au monde où les cas de viols n’existent pas » est complètement renversé par l’interprétation insensée qu’elle en fait : « C’est le racisme démographique qui est à l’origine de cette attitude, car une grossesse consécutive à un viol amènerait à la naissance d’un Arabe de plus, et cela serait vécu comme une catastrophe au niveau national ! Il s’agit de lutte pour la possession du territoire »

Il n’y a dans ce rapport aucune allusion au fait que cette attitude serait peut-être due à un sens moral plus développé, ou que l’attitude des soldats de Tsahal serait à l’opposé de celle adoptée généralement par les « armées d’occupation ».

Nous atteignons ainsi des sommets de l’absurde : alors que la propagande palestinienne accuse systématiquement les soldats israéliens de se rendre coupables de viols, une étude universitaire, financée par le contribuable, affirme qu’il se rendent coupables...en s’abstenant de violer !!!

Sans trop exagérer, on pourra un jour lire que les soldats n’éliminent pas les femmes et enfants des terroristes afin de les faire souffrir davantage, ou encore que les hôpitaux israéliens soignent les terroristes blessés pour pouvoir mieux les torturer.

Tout n’a pas encore été épuisé dans l’arsenal terminologique de l’antisémitisme. Mais si de telles accusations proviennent de nos intellectuels, on ne peut qu’aller dans le sens de ceux qui affirment qu’il existe un réel « antisémitisme juif » autodestructeur, et très actif dans les milieux intellectuels.

Peu importent les raisons invoquées, même les plus grotesques, c’est tout à l’honneur de Tsahal et de ses soldats, d’être la seule armée au monde à ne pas perdre « Tselem Enosh », leur « dignité humaine » dans des conditions aussi difficiles que celles de la guerre, où les pulsions bestiales seraient si faciles à libérer.



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