A l’heure où Israël célèbre la fête de l’indépendance, à l’heure où le garde des sceaux nous propose une communication sur la justice. A l’heure où tout le monde attendait la décision de la Cour de cassation, la nouvelle est tombée. Il n’y aura pas de procès ! A l’heure où les crimes antisémites et les agressions se multiplient, à cette heure-là, point de pitié ni de respect pour la victime et ses proches.
On a dit le droit, rien que le droit. On n’a pas voulu juger en équité, on a refusé l’obstacle. La Cour de cassation aurait pu créer une jurisprudence, elle a reculé, renvoyant ainsi la responsabilité au code pénal et à ses attendus, qui justement laissent la porte ouverte aux interprétations diverses et variées, plutôt que d’envoyer l’assassin aux Assises, car il y avait préméditation.
La deuxième mort de Sarah Halimi
Times of Israel en français par Francis Moritz
Article mis en ligne le 19 avril 2021