Il a rappelé que le Quartet avait exhorté « le Président Arafat à prendre une décision historique en renforçant et en recentrant l’Autorité palestinienne, en mettant fin au vide et à la paralysie actuelle, et en revitalisant la direction palestinienne »
« Ces mesures sont nécessaires pour remédier au déficit de crédibilité grandissant et de plus en plus frustrant de l’Autorité palestinienne, dans les domaines des réformes en matière de sécurité et de pouvoir ainsi engager Israë l à reprendre la voie de la paix  » a précisé le Secrétaire général adjoint.
« La Communauté internationale est autorisée à juger l’Autorité palestinienne à cet égard  », a-t-il indiqué, ajoutant que « l’Autorité palestinienne devra pouvoir mettre en Å“uvre des services efficaces de maintien de l’ordre et d’administration dans l’éventualité d’un retrait unilatéral israélien de Gaza  ».
Dans ce contexte, a ajouté le Secrétaire général adjoint, il faut exhorter les parties à éviter un scénario catastrophe, « si Israë l se retirait de la Bande de Gaza tout en gardant le contrôle des passages frontaliers et en bouclant le territoire tandis que parallèlement une Autorité palestinienne affaiblie n’était pas en mesure de maintenir l’ordre public.  »
Dans cette hypothèse, et « si la communauté internationale refusait d’assumer les conséquences d’un tel scénario, Gaza serait frappé par rien moins qu’une catastrophe humanitaire, et pourrait devenir une plaque tournante du terrorisme et du chaos.  »