L’historien Marc Knobel revient sur son engagement à gauche et explique comment, selon lui, la gauche est peu à peu devenue trop indifférente à la lutte contre l’antisémitisme.
Je n’ai jamais autant aimé la gauche que le 10 mai 1981, lorsque François Mitterrand l’emportait avec 51,76% des suffrages au second tour de l’élection présidentielle face à Valéry Giscard d’Estaing. À cette époque-là, il est peu de dire que les jeunes, dont j’étais, étouffaient et rêvaient d’un autre monde. Fêter cette victoire fut un moment merveilleux. Le peuple de gauche était enfin réuni.
À la mairie de Paris, où traditionnellement le président de la République effectue sa première visite officielle, François Mitterrand affirme devant Jacques Chirac et un aréopage d’élus que « rien ne se fera sans la fraternité et sans la justice ».
TRIBUNE. Marc Knobel : « La gauche nous a tués »
revuedesdeuxmondes.fr
Article mis en ligne le 18 juin 2024