Il prétendait régir le ciel et l’invoquait sans cesse pour gronder. Sa rage pouvait devenir orage, mais voilà que le ciel l’a rappelé à plus d’humilité. Raïssi est mort, et l’horizon s’éclaircit.
À terre, tombé de haut, l’homme qui se croyait sacré n’était qu’un corps sans ailes, lourd comme de la viande, que des ours et des loups ont probablement dévoré. Nous n’allons pas pleurer. Gardons nos larmes pour les familles décimées et toutes les vies qu’il a dévastées.
Personne, à part des monstres et quelques stipendiés, ne peut regretter cette tache ayant pesé de toute son ombre sur l’humanité.
Ceux qui croient à l’enfer le savent bien au chaud pour tout le sang versé.
Repose en guerre, Raïssi : le franc-parler de Caroline Fourest
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Article mis en ligne le 27 mai 2024