Michel Barnier, le Ministre Français des Affaires étrangères (au bon sens ), s’est rendu -contre la volonté du gouvernement israélien- au palais de la Moukata pour une visite diplomatique au ’’Président légitime’’ du peuple ’’palestinien’’ -Yasser Arafat-, qu’« il n’est pas très prudent, dans une stratégie de retour à la paix, de vouloir (l’) isoler  » et le seul « à pouvoir imposer au peuple palestinien des compromis, notamment de nature territoriale  » selon Jacques Chirac.
On saisit donc mieux la ’’sincère émotion’’ du MAE de se « retrouver au cÅ“ur des territoires palestiniens (…) pour se rendre compte des conditions dans lesquelles vivent les Palestiniens  » et sa requête -lors d’une conférence de presse- de gestes israéliens « consistant à lever le bouclage, cesser la répression, la construction du mur de séparation, les dépossessions et un certain nombre de destructions  » car « la paix se construit ensemble et à deux et elle exige des efforts parallèles et réciproques  ».
Fort de cette visite, véritable bouée de secours internationale, Nabil Chaath -responsable des relations extérieures de l’Autorité palestinienne- a pu saluer la France comme « un pays fier  » qui ne « plie pas au chantage israélien  ». Ce qui fera, sans doute, rougir de plaisir tous les chiraquiens pur sucre.
Michel Barnier a aussi exhorté, reconnaissons le, l’Autorité palestinienne à poursuivre les réformes prévues par la « feuille de route  » et reconnu que « Beaucoup a été fait (…), notamment des réformes institutionnelles  », comme la nomination d’un premier ministre et l’assainissement des comptes publics de l’AP. (sic)
Toute chose importante mais, oh ! combien, éloigné de la réalité du terrain et des besoins sécuritaires pouvant assurer la quiétude des Israéliens et, au-delà , celle des ’’Palestiniens’’. Comme, par exemple, la refonte des services de sà »retés de l’AP et la lutte contre les groupes terroristes pourtant inscrite noir sur blanc dans la « carte routière  » que la France entend mettre en place afin de sauver le processus de paix (re sic). Exigences naturelles et minimum requis de la part des Israéliens pour envisager sereinement les demandes exprimées par l’envoyé spécial du Président français à Ramallah et ainsi permettre, à brève échéance, l’établissement de deux Etats pour deux peuples.
Est-ce, cependant, l’objectif recherché par le despote de Ramallah ? A considérer la politique de Jacques Chirac on pourrait presque le croire.
On est donc estomaqués par cette persistance française à solliciter un crédit israélien à l’égard de tous ceux qui ne rêvent qu’à l’éradication de ce pays sans exiger au PREALABLE des garanties fiables quant à la fin du terrorisme et son lot de victimes innocentes voulu par le porteur de keffieh, élu démocratiquement certes en 1996 mais jusqu’à ce que mort s’ensuive comme tout dictateur qui se respecte.
Visite diplomatique et constance chiraquienne au lendemain et malgré l’assassinat, dans la ville de Sdérot, d’un enfant de trois ans et de son grand-père -« parce que SIONISTE  »- par un missile lancé par un groupuscule refusant toutes concessions israéliennes à la Paix et donc un état juif.
On se prend donc à rêver d’une prise en main total de l’appareil de l’UMP par Nicolas Sarkozy mettant, ainsi, fin à cette politique chiraquienne désastreuse pour les relations internationales de la France. Pays de plus en plus isolé au sein de l’Europe à 25 par cette politique systématiquement égocentrique, contribuant à l’américanophobie ambiante et à son exclusion d’office -par son pro-arabisme outrageant le bon sens de la démocratie et celui des Droits de l’Homme- de toute participation future à un règlement pacifique du conflit israélo-arabe.
Il est donc temps, dans l’intérêt du camp démocratique et des valeurs s’y rattachant, que M. Sarkosy restitue à la France ses lettres de noblesse perdues, il y a presque une dizaine d’années, pour cause de virus chiraquien.