Douze ans. C’est peu et beaucoup en même temps. Chacun garde en mémoire le massacre perpétré par Mohammed Merah, à Toulouse, le 19 mars 2012, mais, avouons-le, nos souvenirs sont flous. Qui a retenu le prénom des victimes du « tueur au scooter » ? Qui se rappelle qu’il a évoqué les « enfants palestiniens » pour justifier son forfait ? Certes, les attentats djihadistes se sont enchaînés, depuis, à vitesse grand V et les cadavres se sont entassés, mais cette tuerie aurait dû imprimer nos mémoires à jamais. Ce n’est pas tous les jours qu’un enseignant et des enfants sont massacrés dans la cour d’une école.
Le petit Arié, 5 ans, fut le premier à tomber, fauché par une rafale de mitrailleur. Son frère Gabriel, 3 ans, rampait au sol, la tétine à la bouche, lorsqu’il fut abattu à bout portant. Myriam, 8 ans, tenta de s’enfuir, mais elle trébucha sur son cartable et fut rattrapée par l’islamiste qui la saisit par les cheveux avant de l’exécuter d’une balle dans la tête…
Ozar Hatorah ; douze ans, déjà
Source : bvoltaire.fr – Par Jean Kast
Article mis en ligne le 22 mars 2024