Mieux vaut tard que jamais : le Conseil de Sécurité de l’ONU s’emploie à freiner Kadhafi. Mais, les « révolutions arabes  » survivront-elles au projet jihadiste de Khartoum ?
Par Marc Brzustowski Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
Article mis en ligne le 18 mars 2011
C’est tard dans la nuit de jeudi à vendredi qu’on a assisté au vote de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Elle établit une zone d’exclusion aérienne et laisse les pays intervenants libres de toute mesure jugée utile à protéger les populations civiles, en Libye. La France a porté ce projet depuis la reconnaissance du Conseil national insurgé libyen par Nicolas Sarkozy. Elle imprime la marque de son changement d’orientation, après les nombreux reproches de complaisance à l’égard des dictatures, dont Kadhafi n’est pas le dernier avatar.