C’est au cours de la réunion de Quatrième Commission de l’ONU dans sa 19ème séance du 5 novembre 2003 que les nombreuses délégations arabo-musulmanes réunies en « petit comité » ont condamné la politique sécuritaire d’Israë l qui « ne doit pas se faire aux dépends des Droits de l’Homme du Peuple Palestinien »
M. Benjamin Gilman représentant des Etats Unis à l’ONU, a indiqué que pour sa délégation l’examen des résolutions sur les pratiques israéliennes ne servait qu’à perpétuer le climat de méfiance entre les parties au conflit.
Il a réitéré l’opposition de sa délégation au Comité spécial qui enquête sur les agissements d’un seul Etat Membre et dont le mandat est biaisé.
Notre but est de voir l’élimination de ce comité qui n’enquête pas sur les atteintes au droit de l’homme commises par l’Autorité palestinienne, comme en a témoigné il y a quelques semaines l’exécution extrajudiciaire de deux Palestiniens accusés d’espionnage.
Plus généralement, les Etats-Unis considèrent que le travail de ce comité ne sert qu’à isoler Israë l, a poursuivi M. Gilman, en ajoutant qu’il existait déjà un rapporteur, basé à Genève, dont le mandat est identique et qui devrait prochainement se rendre à New York pour s’exprimer devant la Troisième Commission.
L’existence des deux entités est un gaspillage de ressources des Nations Unies, a affirmé M. Gilman.
Il a en outre regretté que d’année en année, depuis 35 ans, la Quatrième Commission adopte les mêmes résolutions, qui ne font rien pour améliorer la situation sur le terrain.
Les Etats-Unis soutiennent le principe d’une réforme et d’une revitalisation des Nations Unies et la rationalisation du travail de la Quatrième Commission devrait en faire partie, a déclaré M. Gilman, en rappelant que son pays restait engagé dans la mise en Å“uvre d’une solution favorisant la coexistence pacifique de deux Etats, Israë l et la Palestine, et que les résolutions votées chaque année par la Commission étaient politiquement motivées et ne servaient qu’à renforcer les vieilles divisions dans la région.