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Le représentant àl’ONU d’Israë l : « c’est la « Â clôture Arafat  » car c’est Arafat et son terrorisme qui ont été la cause de cette clôture ». 
Article mis en ligne le 8 décembre 2003

M. Dan GIllerman, le représentant d’Israë l àl’ONU, condamnant de nouveau la reprise de la dixième session extraordinaire d’urgence et la litanie de mensonges proférés par l’Observateur de Palestine, a regretté que l’Assemblée générale n’ait pas tenu compte de la position israélienne qui considérait que cette réunion constituait une entrave àla vision de l’union pour la paix. 

Réaffirmant ensuite le rôle central du Conseil de sécurité dans le règlement du conflit israélo-palestinien, qui a adopté récemment la résolution 1515 entérinant la Feuille de route, M. Gillerman a déploré que la saisine de la Cour internationale de Justice sur la construction du mur de sécurité n’ait pas été transmise au Conseil. 

Israë l ne fait qu’exercer son droit àla légitime défense face au terrorisme palestinien, a-t-il dit, invitant la communauté internationale àne pas ignorer le fait que sans Arafat et son soutien au terrorisme, la clôture de sécurité n’aurait jamais été érigée. 

C’est la « Â clôture Arafat  » car c’est Arafat et son terrorisme qui ont été la cause de cette clôture. 

Elle ne modifie pas le statut de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza et nous sommes prêts àdémanteler cette clôture ou àla modifier en fonction de l’évolution des négociations sur le statut final, a ajouté le représentant, assurant que son tracé ne correspond pas àla Ligne verte de 1949 mais bien àdes considérations d’ordre sécuritaire.

Cette clôture permettra de réduire le nombre de militaires israéliens présents en Cisjordanie et améliorera par conséquent les conditions humanitaires dans les territoires palestiniens, a fait valoir M. Gillerman, soulignant que cette clôture a permis de faire diminuer les risques d’attentats et d’attentats-suicides.

La réduction du terrorisme constitue une chance pour la reprise des négociations, a estimé le représentant israélien, précisant que 27 tentatives d’attentats ont été déjouées en l’espace de deux mois. 

La communauté internationale ne doit pas penser àtort que les attentats ont diminué du simple fait des terroristes, a insisté M. Gillerman, assurant que seuls les efforts israéliens en matière de sécurité avaient eu un impact sur la réduction du nombre d’attentats. 

Le rapport du Secrétaire général de la semaine dernière sur la construction du mur manque d’équilibre et de perspective et ne fait aucunement mention des risques en matière de sécurité que les groupes terroristes palestiniens posent àIsraë l, a protesté le représentant israélien. 

Au nom de la lutte contre le terrorisme, des milliers de personnes ont été tués dans le monde sans que jamais l’Assemblée générale ne réagisse, a-t-il dit ensuite, précisant àce titre que 20 000 citoyens d’un Etat du Moyen-Orient avaient été tués en 1982, àHoms et Hama, au nom de la lutte contre le terrorisme sans aucune réaction de l’Assemblée générale. 

Protestant par ailleurs contre la politique des « Â deux poids, deux mesures  » pratiquée par les Etats Membres, notamment la semaine dernière àla Troisième Commission, le représentant israélien s’est interrogé sur les raisons qui ont empêché l’adoption d’un projet de résolution sur la protection des enfants israéliens victimes du terrorisme, alors que celui concernant la protection des enfants palestiniens a été adopté.

Abordant la question de la corruption de l’Autorité palestinienne, M. Gillerman a dénoncé le fait que le Cabinet du Président Arafat soit doté d’un budget de neuf millions de dollars par mois, soit deux millions de plus que l’enveloppe allouée au secteur de la santé. 

Un audit du Fonds monétaire international a clairement établi que le Président Arafat avait détourné, entre 1995 et 2000, près de 900 millions de dollars du budget palestinien au profit d’un compte bancaire personnel. 

Pourquoi la communauté internationale reste-t-elle impassible face àde tels agissements quand dans le même temps des pays en développement sont soumis àdes conditionnalités sévères pour disposer de fonds  ? a demandé M. Gillerman. 

Evoquant ensuite l’absurdité de la saisine de la Cour internationale de justice, il a indiqué que sa délégation votera contre ce projet de résolution partial et a condamné cette démarche qui, de l’avis de sa délégation, sape la légitimité de la Cour et s’inscrit en contradiction avec la dynamique de la Feuille de route.Â