A l’issue de son entretien avec Jacques Chirac, suivi d’un déjeuner en tête-à -tête, Rafic Hariri a indiqué devant la presse qu’ils avaient évoqué les questions régionales, « le problème de l’occupation israélienne de la Cisjordanie, le problème de l’Irak » et le projet américain de Grand Moyen-Orient.
Le Premier ministre libanais Rafic Hariri, longuement reçu samedi 17 avril par le président Jacques Chirac à l’Elysée, a plaidé pour « le droit au retour » en Israë l des réfugiés palestiniens, en affirmant que le Liban refusait de les naturaliser.
Concernant les réfugiés palestiniens, le Liban refuse de les naturaliser, a rappelé M. Hariri en insistant sur leur « droit au retour ». Il a souligné qu’il y avait « unanimité au Liban » sur ce point de vue. La situation des réfugiés est particulièrement précaire au Liban qui insiste pour obtenir leur retour en Israë l et leur refuse la nationalité et l’accès à de nombreuses professions. A l’instar de plusieurs pays arabes, le Liban a vivement dénoncé le feu vert de George W. Bush au plan du Premier ministre israélien Ariel Sharon concernant le maintien des colonies en Cisjordanie qui remet en cause les frontières de 1967. Le président américain a également jugé que les réfugiés palestiniens devraient s’installer dans le futur Etat palestinien, sans possibilité de retour en Israë l.
« La position de la France est très claire, il faut toujours appliquer les résolutions de l’ONU pour les problèmes palestino-israéliens et israélo-arabes en général », a dit Rafic Hariri.