Un gouvernement français contesté qui, pour la première fois depuis des décennies, sort des blindés de la gendarmerie dans les rues de Paris, reçoit, à la veille de nouvelles manifestations paralysant la France, portant notamment sur le pouvoir d’achat des Français, des ministres palestiniens d’un gouvernement non élu, pour leur accorder de nouveaux financements, ce que recouvre le terme d’accords de coopération. Le Premier ministre français leur apporte tout son soutien et va jusqu’à préconiser la levée du blocus – maritime- de Gaza, aux mains des terroristes du Hamas.
De nouveaux financements français aux Palestiniens annoncés en pleine tourmente en France sur une trame anti-israélienne préoccupante
Une information qui, dans la situation actuelle de la France paralysée par des manifestations importantes, troublées par la violence de casseurs, portant principalement sur la dégradation du pouvoir d’achat des Français, mais aussi un rejet d’une immigration illégale préoccupante, aurait pu passer inaperçue. Elle est pourtant de taille. Car, alors qu’on aurait pu penser que le gouvernement français consacrerait toutes ses énergies à trouver des réponses aux attentes d’une majorité de Français, celui-ci, qui s’est montré très généreux – 10 millions d’euros en huit ans pour soutenir deux secteurs palestiniens - avec un gouvernement palestinien non élu, connu pour sa corruption et son incitation au terrorisme, par le biais du financement des terroristes ou de leur famille, reçoit en plein tourmente des ministres palestiniens dans le cadre d’une rencontre d’un comité ministériel bipartie, pour leur accorder une rallonge financière, sous couvert d’accords de coopération .
Une contribution financière de facto au terrorisme palestinien, grâce à l’argent des contribuables français qui ignorent sans doute cette utilisation de leurs impôts, que dénonçait il y a quelques jours l’Institut de Recherche et Observatoire des Médias palestiniens, Palestinian Media Watch
Lors d’une conférence de presse commune le 7 décembre, le Premier ministre palestinien se félicitait du soutien français,- la France condamne sans cesse ce qu’elle appelle la colonisation israélienne - y compris concernant l’établissement de leur capitale à Jérusalem. Au cours de leur conférence de presse conjointe Philippe réclamait par ailleurs la levée du blocus – maritime – de la bande de Gaza. Alors que le Hamas terroriste qui y est au pouvoir mène depuis des mois des attaques violentes sur sa frontière avec Israë l. Une telle proposition équivaut à entériner la libre entrée de terroristes palestiniens sur le territoire israélien. Elle est d’autant plus étonnante que le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas sont littéralement à couteux tirés. Mais elle s’explique pourtant par le fait que ces deux factions palestiniennes ne sont d’accord que lorsqu’il s’agit de menées terroristes contre l’État hébreu. Ce qu’un responsable du Comité central du Fatah présidé par Mahmoud Abbas énonçait très clairement récemment
Satisfaction aussi du ministre des Affaires étrangères palestinien qui a signé ces accords avec « son homologue Yves le Drian  », rapporte l’agence de presse palestinienne officielle Wafa Ce ministre palestinien des affaires étrangères a également demandé à la France d’intervenir auprès d’Israë l pour que puisse être revus les Protocoles économiques de Paris entre l’OLP et Israë l signés en 1994 . Compte tenu de la conduite hostile de la France envers Israë l, y compris depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, - voir les votes à l’UNESCO ou à l’ONU, entre autres- on doute qu’une telle intervention française soit entendue…
Le Sénat recevait aussi le Premier ministre palestinien, appelant à soutenir la campagne BDS, qui semble avoir droit de cité en France, bien qu’y étant illégale….
Il est vrai que le Chef de l’État fait preuve d’un grand parti pris hostile à Israë l. On découvrira ici un ensemble de déclarations ou actions de la France le démontrant, sous la houlette du Président Macron
Et il ne faut pas oublier que la France vient de décerner son Prix des Droits de l’Homme de la République française à deux organisations anti-israéliennes. L’une israélienne et l’autre palestinienne, liée au mouvement terroriste du FPLP . Ce qui a provoqué l’indignation du député français Meyer Habib . Le Prix sera-t-il remis comme prévu par le Garde des Sceaux français que Meyer Habib a interpellée ?
Une France qui finance nombre d’institutions palestiniennes au quotidien
Il existe d’ailleurs nombre d’instances françaises œuvrant pour des financements franco-palestiniens qui se traduisent par des allocations de fonds dont l’utilisation n’est le plus souvent pas contrôlée, comme ici
Sans compter les initiatives individuelles, comme celle de Lille .
On trouvera les articles de Wafa news sur le sujet en français, avec d’autres détails, ici et aussi ici