Le concept du « mal » a été au centre de la psyché collective pendant des siècles, dans les religions (le mal étant intriqué au bien dans le Judaïsme, clivé du bien dans le christianisme, incarné en l’autre dans l’Islam), la morale, les contes, les idéologies, avant paradoxalement d’être effacé après la seconde guerre mondiale et la Shoah, l’événement du mal absolu, puis rendu marqueur de racisme et de fascisme, sous le sceau de l’émergence des sciences sociales et humaines, la sacralisation de la banalité du mal harendtienne, de la French Theory, le déconstructivisme et le relativisme culturel, entre subjectivisme absolu et rationalité instrumentales aussi absolu, importés et remixés sur les campus universitaires et par l’extrême-gauche américaine.
“Figures du mal”. “La nature exterminatrice de l’antijudaïsme – antisionisme”. Par Michel Gad Wolkowicz
Tribune Juive
Article mis en ligne le 3 octobre 2024