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Arafat exige 10% de prélèvement sur tous les revenus palestiniens
DEBKAfile Rapport Spécial
Article mis en ligne le 13 mai 2003
dernière modification le 6 juin 2003

Comme il l’a manifesté pendant la visite du secrétaire d’Etat Américain Colin Powell cette semaine, Mahmoud Abbas - Abu Mazen - essaye de faire son travail de premier Premier ministre palestinien en jetant trois boules en l’air immédiatement : Il veut déposer ses lettres de créance « réformistes » àWashington et Jérusalem, soutenir sa crédibilité palestinienne chez lui et au monde arabe et repoussé Yasser Arafat qui d’une manière incessante manifeste et envoie des assauts sur sa position. Il est dur de voir comment il peut réussir.

Une de ses manÅ“uvres doit montrer àPowell qu’il désire rencontrer le Premier ministre Israélien Ariel Sharon, tandis qu’en même temps qu’il la pêche àla ligne derrière Arafat pour obtenir une invitation àDamas pour des pourparlers avec le président syrien Bashar Assad. Il a aussi envoyé des émissaires au Caire pour ouvrir les communications avec les « officiers supérieurs » Hamas. Sa décision de se réunir avec Sharon dépend en grande partie des réponses qu’il reçevra du Caire et de Damas. Abu Mazen comptent sur ces réponses pour compenser l’effet d’une réunion avec Sharon et l’aider àperdre l’image « de marionnette Américano-israélienne » qu’il a gagnée dans la rue palestinienne.

Assad, trouveraient pour sa part, que la réception du Premier ministre palestinien serait une aide utile pour enlever aux yeux de Washington d’être amateur du terrorisme - sauf que les Américains ne seront pas ainsi facilement berné.

Dimanche soir, 11 mai, Powell a employé une interview sur le Canal 2 de la télévision israélienne pour avertir la Syrie qu’elle se trouverait « sur le mauvais côté de l’histoire » si elle essayait de déstabiliser l’Irak de l’après-guerre ou continuait àhéberger des groupes palestiniens radicaux.

Cette déclaration a confirmé la révélation du DEBKAFILE’S qu’un ultimatum Américains avait été remis au dirigeant syrien. L’avertissement était même plus aigu et plus explicite que n’importe lequel délivré àSaddam Hussein avant la guerre de l’Irak. Powell a dit qu’il n’était pas d’accord avec l’utilisation tirée de la dernière pratique d’Assad par ’Abu Mazen d’attribuer au Hamas et au Jihad Islami l’étiquette de « groupes politiques » afin d’éviter de devoir se battre avec eux.

Powell a fait le point, les Etats-Unis sont décidés àse battre avec le terrorisme entièrement - indépendamment du nom qu’il a.

Selon des sources américaines, Powell a quitté sa réunion avec le Premier ministre palestinien dimanche après-midi Jericho avec le sentiment de l’échec. Abu Mazen a précisé qu’il n’affronterait pas les terroristes palestiniens de front, mais chercherait seulement le dialogue. Powell a dà» accepter donc qu’il n’avait pas réalisé de changement dans la position du leader palestinien sur le terrorisme.

Les rapports que le ministre de sécurité interne palestinien Mohamed Dahlan a commencé àaborder sur les forteresses du terrorisme avant l’arrivée de Powell se sont avérés être de la propagande optimiste derrière laquelle se cache une réalité différente.

Les sources du service de renseignement confirment que des tueurs-suicide palestiniens étaient - et restent - prêts àfrapper aussitôt qu’Israë l aura répondu àla demande américaine de lever le blocus sur les secteurs palestiniens.

Lundi matin donc Israë l n’a perdu de temps dans le remplacement des points de contrôle et le rappel des 25,000 cartes de travail qu’il avait publié quelques heures plus tôt.

Son défaut comme force de contre-terrorisme c’est l’inefficacité d’Abu Mazen dans la parade des incursions des commandos d’Arafat contre son autorité.

Le dernier exemple est un exercice dans la bureaucratie. Arafat a commencé àfaire « des nominations présidentiels » dans les propres départements du Premier ministre. Abu Mazen s’est réveillé pour trouver des acolytes d’Arafat postés dans des postes exécutifs clefs, comme celui de directeur général du ministère, armé « de pouvoirs présidentiels » pour fonctionner indépendamment des ministres nommés par ’Abu Mazen.

La conversation Abu Mazen-Powell àJericho a incité àune demande nouvelle : Arafat prétend maintenant que 10 pour cent reviennent pour « la Présidence » de toutes les sommes transmises au gouvernement palestinien, y compris des transferts israéliens au ministre des Finances palestinien Salim Fayyad et le gage de Washington de millions de 50 $ pour la création d’emplois et le soulagement des privations populaires. Une partie de tous les fonds qui lui parviendrons sera automatiquement affectée pour financer les groupes terroristes qu’il patronne, le Fatah-Tanzim et les Brigades des Martyrs Al-Aqsa.

Pour Arafat il n’y a rien plus que l’adaptation des fonds des Etats-Unis et d’Israë l àun canal pour des terroristes palestiniens par l’intermédiaire du gouvernement palestinien établi expressément pour la répression du terrorisme palestinienne.

Conformément aux efforts d’Arafat de faire apparaître de nouveaux revenus, des indications nouvelles apparaissent de nouveau dans les médias palestiniens quant àl’ouverture de nouveau imminente du Casino de Jericho, qu’Israë l a fermé il y a deux ans quand des terroristes armés palestiniens ont commencé àemployer ses fenêtres comme des positions de tirs. Les rapports disent que des forces palestiniennes spéciales ont commencé àrecevoir une formation pour garder le palais du jeux, qui appartient conjointement àArafat et des associés autrichiens joints avec des intérêts israéliens d’affaires. La perspective de rouvrir le Casino de Jericho revient àla surface chaque fois qu’un processus de paix ou une adaptation sont dans l’air.

DEBKAfile a démontré àplusieurs reprises qu’aucune initiative de paix de n’importe quel côté n’a la perspective la plus légère de surgir tant que Yasser Arafat est assis indemne dans son quartier général de la Muqataa àRamallah entouré par ses 200 cerveaux terroristes. Peu importe combien d’Israéliens et d’autres meurent dans sa campagne de terrorisme, rien ne cabosse son mmunité personnelle étendue par les Etats-Unis, l’Europe, l’Asie et des sections de la société israélienne, aussi bien que par le gouvernement de Sharon.

Dimanche 11 mai, bien avant que Powell ne se soit assis avec le Premier ministre Sharon pour discuter des gestes de bonne volonté israéliens envers les Palestiniens, deux terroristes armés palestiniens que le rapport de sources de défense DEBKAFILE dit être venus de la Muqataa même , ont abattu Zion David, un vieux père israélien de 53 ans père de six enfants, qui conduisait pour aller travailler sur la Rive occidentale depuis sa maison dans Givat Zeev au nord de Jérusalem. Les deux tueurs, des membres du bras-suicide du Fatah, les Brigades de Martyrs d’Al Aqsa, sont revenus de leur mission àleur base. Arafat a opté pour la précision dans le choix du moment cette fois plutôt qu’un de ses meurtres àgrande échelle.

Depuis la guerre de l’Irak, il est légèrement plus circonspect des réactions américaines. Mais même après que les forces Américaines aient gagné en Irak, il est décidé àmontrer aux Musulmans et aux Arabes qu’il n’a pas peur des présidents américains, des secrétaires d’état Américains, des Premiers ministres israéliens. Il l’a donc fait pour qu’il soit connu que l’équipe de tueur avait agit sur la mission de sa propre présidence.

Arafat ne cache pas ses intentions : Il déclare clairement que sa campagne de meurtre contre les Juifs d’Israë l est un appel et sa conviction est qu’aucun mal ne lui viendra ni aux favoris qu’il héberge.