Q - La France et l’Union européenne ont déjà appelé à la retenue et à un retour aux négociations entre Israë l et les Palestiniens face à la dégradation sur le terrain. Visiblement ces appels sont restés vains, que propose la France pour débloquer cette situation ?
Sénateurs et députés vont être appelés très prochainement à se prononcer sur des résolutions demandant au gouvernement de reconnaître l’État palestinien. Compte tenu du contexte bloqué (pas de négociations, escalade de la violence), le moment est-il « venu » pour Paris d’utiliser cette carte ?
R - La dégradation de la situation à Jérusalem, dans les Territoires palestiniens comme en Israë l, rappelle combien il est urgent de relancer le processus de paix par des négociations crédibles en vue d’aboutir à la création d’un État palestinien viable et indépendant, vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israë l.
La France est mobilisée avec ses partenaires européens et avec ses partenaires du Conseil de sécurité des Nations unies, pour examiner les conditions d’une reprise rapide des négociations.
Comme l’a dit M. Laurent Fabius, la France est profondément attachée à la solution des deux États. Cette solution implique qu’il y aura nécessairement reconnaissance de l’État palestinien par la France. Si la négociation était impossible, ou si elle n’avait pas de conclusions, alors il faudrait que la France prenne ses responsabilités.Post-Scriptum