« Nous en Amérique savons la bienveillance qui est au cÅ“ur de l’Islam », à déclaré Condoleezza Rice, en s’adressant à une assemblée de dignitaires musulmans au dîner annuel du Ramadan au Département d’Etat - en provoquant un second examen consécutif dans cet page éditoriale sur la rhétorique de la dignitaire officielle la plus importante après le Président.
Le dîner annuel de Ramadan de la Secrétaire d’Etat dans son Ministère ne doit pas être confondu avec le dîner annuel du Ramadan du Président à la Maison Blanche**, bien qu’il soit facile de s’embrouiller. L’héritage du 11 septembre nous a laissé : une guerre au terme indéfini à l’étranger ; l’introduction d’une hyper insécurité dans ne pays, et l’introduction sans terme défini de célébrations de Ramadan dans tout le Washington officiel. Ce qui mérite une question ou deux en soi, en commençant par : « Pourquoi ? Pourquoi la fonction du gouvernement des USA après le 11 septembre est-elle devenue de fêter le Ramadan ? Le mot à la mode » d’assistance musulmane " vient à l’esprit, mais, comme la culture judéo-chrétienne frappée par les islamikazes le 11 septembre, ne l’avons-nous pas reçu exactement en retour. C’est-à -dire, les Musulmans ne se porteraient-ils pas mieux assistance si l’ambassade d’Arabie saoudite, par exemple, célébrait Noë l et Hanoukah ?
Mais je fais une digression. Pour en revenir au ramdam de Ms. Rice, le Ramadan ne serait pas le Ramadan sans Nihad Awad, le directeur exécutif du célèbre Conseil des Relations Américano-Islamiques [CAIR en américain, ndt]. Son invitation seule mérite une mention séparée - et peut-être une enquête pour déterminer si des problèmes de sécurité ont surgi en faisant venir au Département d’Etat quelqu’un en rapport avec un groupe lié au Hamas, se targuant cinq membres officiels anciens ou actuels arrêtés, condamnés ou expulsés, en liaison avec des accusations liées au terrorisme. Eh bien, dans l’esprit d’un jour de fête, rappelons seulement, comme l’auteur très connu Robert Spencer l’a fait sur www.jihadwatch.com, les mots du précédent président du Conseil de CAIR, Omar Ahmad : « L’Islam n’est pas en Amérique pour être l’égal de toutes les fois, mais pour être dominant ». Selon la mesure de Ramadan à Washington, Le vÅ“u de M. Ahmad est le commandement de l’Amérique. Après tout, George W. Bush et Condoleezza Rice ne brisent pas le jeà »ne avec des Juifs à Yom Kippour, ne dînent pas avec des Hindous à Diwali, ou ne font pas des cabrioles avec des druides au solstice d’hiver. Et ils ne fêtent sà »rement pas la chrétienté officielle le jour de Noë l - et non, la partie de recherche des Å“ufs des enfants à Pâques n’est pas comparable.
Mais je fais une nouvelle digression. « Nous savons en Amérique la bienveillance qui est au cÅ“ur de l’islam », a dit Ms. Rice. Vraiment ? Est-ce ce que l’histoire nous apprend ? Est-ce ce que les évènements actuels nous montrent ? La péroraison de Ms. Rice, qui incluait une envolée personnelle sur le Ramadan comme étant le temps « caractérisé par le sacrifice et le respect de la foi, par la prière et la méditation, et par la compassion et une joie profonde », rend un cruel contraste avec les titres de la vraie vie du Ramadan. Non pas les gros titres sur Scooter, et Judy et Matt et Peter ; ou sur la grippe aviaire ; ou sur Charles et Camilla, ou même les titres importants sur le nouveau candidat à la Cour Suprême, Samuel Alito.
Je pense à l’islamikaze à la bombe de tel Aviv, qui a coà »té la vie à cinq personnes, et à la promesse hitlérienne du président shiite d’Iran sur « la tache de honte » -Israë l - « à purger du centre du monde islamique ». Je pense à la semaine d’émeutes musulmanes à Paris, et à l’information qu’un islamikaze à la bombe du 7 juillet à Londres a été enterré au Pakistan (ses restes explosés du moins) sur le lieu de pèlerinage d’un saint islamique. A New Delhi, des Musulmans sont suspectés d’avoir tué 60 personnes, alors que l’acteur Omar Sharif a reçu des menaces de mort sur Internet, présumées en provenance d’Italie, pour tenir le rôle de Saint Pierre. Et je ne peux cesser de penser aux trois jeunes filles chrétiennes décapitées en Indonésie alors qu’elles se rendaient à leur collège chrétien. Les tueurs ont transporté l’une des têtes sectionnées dans une nouvelle église, où ils l’ont abandonnée.
Je pourrais poursuivre avec l’éditeur d’un magazine en Afghanistan tout juste condamné à deux ans de prison pour « blasphème » - c’est-à -dire critique de la loi sharia. Et puis il y a Jyllans-Posten, le journal du Danemark qui a reçu des menaces de bombes, devenu une cible potentielle du terrorisme sur une liste Internet d’al Qaïda et qui a suscité les protestations diplomatiques officielles de onze ambassadeurs musulmans pour avoir publié douze dessins de Mohammed. Les représentations du prophète islamique peuvent bien être un double non sous la loi islamique, mais le redoutable Danemark et son journal libre (ne s’excusant pas) ne sont pas sous la loi islamique.
Condoleezza Rice ne l’est pas non plus. Mais sa flagornerie habituelle survient comme une supplication, pas une capacité à gérer les affaires publiques. Les Etats-Unis ne doivent jamais courber l’échine devant la communauté diplomatique islamique en prétendant qu’il n’y a pas de liens, doctrinal ou institutionnel, entre les enseignements de l’Islam et le terrorisme qui a rendu notre époque primitive. Elle et eux doivent se confronter aux faits. Un lieu d’information pour commencer serait de mettre au défi les mêmes diplomates du Ramadan de dénoncer, non pas des journaux qui publient des caricatures de Mohammed, mais celui qui tranche la tête d’une écolière.