Accueil > Les textes > Il faut cesser d’utiliser des termes impropres : les participants à toute (...)

Il faut cesser d’utiliser des termes impropres : les participants àtoute opération publicitaire anti-israélienne ne sont pas des « militants de la cause palestinienne  »

Hélène Keller-Lind

lundi 11 juillet 2011, par Desinfos

Ce n’est pas parce qu’une expression éculée est reprise partout qu’elle est juste. Ceux qui devaient être emmenés récemment par des organisations hyper politisées vers Israë l ou la Bande de Gaza par mer ou par air ou l’ont été se fichent pour la plupart comme d’une guigne du sort du Palestinien réel. Celui-ci n’est qu’un prétexte de choix pour qu’ils puissent donner libre cours àleur antisionisme radical, voire leur antisémitisme.

Manifester pour la levée du blocus maritime de la Bande de Gaza, c’est agir contre l’intérêt bien compris des Palestiniens

Quelques centaines de personnes, apparemment sans emploi réel puisqu’elles ont tout loisir de partir àl’aventure, sont parties, apparemment tous frais payés, en voyage de propagande organisé par des organisations qui ne manquent pas de moyens financiers et dont les buts supposés sont clairement affichés : l’un d’entre eux est de faire mine de forcer le blocus maritime imposé légitimement par Israë l àla Bande de Gaza. Or, il s’agissait en fait de faire le plus de bruit possible autour d’une escroquerie car, d’une part, il n’y a aucune crise humanitaire dans la Bande de Gaza où le Gazaoui moyen se porte bien mieux que les Égyptiens vivant dans des taudis au Caire, pour ne citer qu’un exemple, et les témoignages abondent, et d’autre part, Israë l ne laissera rien forcer du tout, sauf àse suicider. Car tout ce dont les Gazaouis ont besoin leur parvient que ce soit par Israë l ou l’Égypte et parce qu’il est hors de question de laisser entrer librement des armes que le Hamas a l’intention déclarée d’utiliser pour attaquer des populations israéliennes. Deux séries d’attaques àla roquette de ce type viennent d’ailleurs d’être commises dans ces conditionsLa Charte de ce mouvement terroriste prévoit toujours la destruction d’Israë l, on le sait.
Aucun état ne peut rester les bras croisés lorsque ses populations sont ainsi soumises àdes tirs àtort et àtravers qui mettent la vie de plus d’un million et demie de personnes en danger...d’autre part, de tels tirs engendrent d’inévitables répliques éminemment justifiés. Comme on l’a vu lors de l’opération Plomb fondu.
Manifester pour la levée du blocus maritime de la Bande de Gaza, c’est donc agir, non seulement contre le droit qu’a tout État àse défendre, mais aussi contre l’intérêt bien compris des Palestiniens et contraire àtoute recherche de paix.

Manifester contre la barrière de sécurité, c’est agir contre l’intérêt bien compris des Palestiniens

Un autre but affiché de ces organisations est aussi de protester contre la barrière de sécurité. En effet, une poignée de ces professionnels des troubles àl’ordre public, qui n’ont bien entendu pas pu se rendre dans la Bande de Gaza, sont parvenus àrejoindre les Territoires palestiniens pour se joindre àdes Palestiniens et y manifester contre la barrière de sécurité qu’Israë l a dà» ériger pour faire cesser les attentats sanglants préparés dans les territoires sous autorité palestinienne et commis sur son territoire, le plus souvent contre des civils israéliens – dans des bus, des centres commerciaux, des écoles, même, etc..- Ces soi-disant « militants de la cause palestinienne  » ont manifesté àKalandia, au nord de Jérusalem, Et, làencore le but est de faire le plus de bruit possible, car cette barrière ne changera pas tant qu’il y aura des risques sécuritaires. Pour l’heure et tant qu’il n’y aura pas la paix, son tracé ne change que si une décision de la Cour Suprême israélienne, àqui tout un chacun peut s’adresser, l’ordonne.

Cette barrière de sécurité a sauvé des vies israéliennes puisqu’elle prévient les attentats, àde rares exceptions près. Un dirigeant du Jihad Islamique a d’ailleurs admis qu’elle jouait son rôle et prévenait les attentats terroristes Mais elle a également permis aux Palestiniens de Judée Samarie de mener des vies bien plus normales car sans attentats il n’y a plus de poursuites et recherches de terroristes dans les Territoires et, de plus, un nombre considérable de barrages ont pu y être levés

Manifester contre la barrière de sécurité, c’est donc agir, non seulement contre le droit qu’a tout État àse défendre, mais aussi contre l’intérêt bien compris des Palestiniens

Que veut dire précisément « la cause palestinienne, si ce n’est la paix entre les deux parties ?

D’ailleurs que signifie, au juste, cette expression de « cause palestinienne  » ? Cela ne peut en aucun cas signifier la libre entrée d’armes dans la Bande de Gaza, ni le libre passage sur le territoire d’Israë l de terroristes venant de Judée Samarie...Il est surréaliste de devoir le rappeler.

La « cause palestinienne  », cela signifie en toute logique deux États vivant côte àcôte dans la paix et la sécurité, indispensable corollaire. Or, rien de ce que ces personnages ne revendiquent ne s’inscrit dans cette vision des choses. Ils se soucient de « la cause palestinienne  » comme d’une guigne....

S’ils s’en souciaient ils auraient bien d’autres sujets de préoccupation et causes de manifestations...

Pour être « pro-palestinien  » il faudrait commencer par Å“uvrer, entre autres, pour l’amélioration des conditions de vie des femmes palestiniennes qui en auraient bien besoin

Ainsi, qui se soucie véritablement de « la cause palestinienne  » se soucie bien entendu des conditions faites àla moitié de cette population, àsavoir les femmes palestiniennes. Et pour améliorer leur sort, c’est au Hamas, mais aussi àl’Autorité palestinienne qu’il faut s’adresser...Amira Hass, qui a àcÅ“ur avant tout des Palestiniens, et fait partie de ces « militants  » soi-disant « pro-palestiniens  » écrivait pourtant récemment dans Haaretz que Mahmoud Abbas ne fait pas ce qu’il faut pour mettre un terme àla pratique de crimes dits d’honneur qui font partie de la « culture palestinienne.  » - une tradition barbare de mise en tutelle rigide des femmes par les hommes de leur famille qui ont àpeu près tous les droits sur elles, ce qui les contraint àvivre dans la soumission et la crainte- Alors que peu de temps auparavant il avait lancé une opération poudre aux yeux pour annoncer qu’il allait y mettre un terme, àl’occasion de l’émotion soulevée par la d,couverte d’une jeune femme au fond d’un puits où l’avait jeté un an plus tôt un oncle voulant ainsi sauver l’honneur de la famille (sic) - ...paroles, paroles...comme le montre ce reportage. De plus, il y a quelques mois il avait annoncé le lancement d’un Plan de 9 ans financé par l’Espagne pour un coà»t de 9 millions d’Euros pour lutter contre toutes les violences sexistes... Il y a donc du boulot s’il faut 9 ans pour remédier àla situation dans laquelle se trouvent les femmes palestiniennes ! On ignore si cela donné le commencement d’un résultat...
Quant aux femmes de Gaza, 77 % d’entre elles ont subi des violences …. Alors, pour qui se soucie des Palestiniens, se préoccuper du sort de la moitié d’entre eux semble être un bon départ pour avoir droit àce qualificatif de « pro-palestinien  » utilisé àtort et àtravers....

Et les grands chantiers àentreprendre pour réellement « militer pour les Palestiniens  » ne manquent pas...Il conviendrait de les aider àœuvrer contre la corruption qui détourne une partie non négligeable des fonds que la communauté internationale leur verse, ce qui condamne les plus faibles d’entre eux àvégéter dans de pseudo « camps de réfugiés  », de fait des bidonvilles soigneusement entretenus comme levier politique anti-israélien, alors que d’autres, ministres notamment vivent dans le luxe...Une grande opération vient d’ailleurs d’être lancée par le M. Propre palestinien pour poursuivre « plusieurs  » ministres qui sont accusés officiellement, entre autres, d’avoir « pillé le budget de leur ministère détourné pour leur utilisation personnelle....  » Ce qui était un secret de polichinelle mais qui n’est découvert officiellement qu’aujourd’hui, comme par hasard...en effet, le gouvernement peine aujourd’hui àpayer les salaires des fonctionnaires et connaît une crise financière alors qu’il reçoit des millions d’Euros et de dollars annuels de la communauté internationale. Ce qui provoque des remous l’ayant poussé àagir enfin, ou, tout au moins, àannoncer qu’il va le faire pour éteindre le feu qui couve.

Autre chantier urgent : faire en sorte que les droits de l’homme – bafoués allégrement par les autorités palestiniennes - et la liberté d’expression soient respectés...Human Rights Watch publiait àcet égard un rapport au titre édifiant : « pas de nouvelles, bonnes nouvelles,  » autrement dit se borner de parler des chiens écrasés est gage de sà»reté pour un journaliste sous gestion palestinienne... sans parler de Gaza...

Ces anti-israéliens sont des militants de l’antisionisme radical dont le but est de détruire Israë l, ce que démontre Pierre-André Taguieff

Dès lors que ces « activistes  » ne sont guère véritablement « pro-palestiniens  », si les mots ont un sens, alors, quel est leur but, car but il y en a forcément un ?

Dans son dernier ouvrage, « Israë l et la question juive  », publié par Les Provinciales, Pierre-André Taguieff démonte les rouages de cet édifice soigneusement mis en place au fil du temps et apporte la réponse : « il est clair qu’il ne s’agit aucunement d’aider les Palestiniens qui souffrent, mais de forcer àla riposte brutale des Israéliens, en espérant des « bavures  » exploitables par la propagande propalestinienne internationale. L’objectif final est clairement défini : l’élimination de l’État d’Israë l.  »