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Christophe Oberlin, anti-israélien acharné, se fait symptôme d’une maladie qui frappe la France
Hélène Keller-Lind
vendredi 25 novembre 2016, par
Christophe Oberlin, praticien et enseignant vient de dépasser les bornes en donnant à ses étudiants un sujet nauséabond et fermé à traiter en examen. Il a été désavoué notamment par le président de l’université Paris Diderot, Vincent Berger, et le doyen de la Faculté de Médecine de cette même université, Benoît Schlemmer. Un abus de pouvoir largement condamné, entre autres par le Président du CRIF,. Mais le fait que cet enseignant se soit cru autorisé à agir ainsi est un symptôme révélateur d’une maladie qui a pour nom la diabolisation et la délégitimation d’Israë l. Une véritable épidémie qu’il contribue à répandre depuis des lustres.
Un « témoin  » caractérisé par son parti pris anti-israélien participant de la désinformation et de la diabolisation d’Israë l
Le nom Christophe Oberlin ne m’est pas inconnu. Je me souviens d’une conférence de presse qu’il avait donnée il y a des années au centre de la Presse Étrangère à Paris. A l’époque je ne le connaissais pas. J’avais été stupéfaite de la virulence et de la tonalité de propos résolument anti-israéliens de ce chirurgien censé témoigner des réalités de Gaza. Son témoignage était entièrement biaisé et il décrivit aux journalistes présents un monde totalement manichéen avec, d’un côté de pauvres victimes à la fois innocentes et aimables, au sens premier du terme, de l’autre des brutes inhumaines les martyrisant....Le décalage avec la réalité était tel que je garde clairement en mémoire le souvenir de cet épisode confondant.
Qu’un médecin qui traite des blessés soit frappé par leur douleur est certes légitime, mais qu’il se prête au petit jeu purement politicien de la désinformation en est une autre.
Un militant, non pas « pro-palestinien  » mais purement anti-israélien : les femmes palestiniennes...
Depuis ce chirurgien a persévéré dans cette voie comme on le constate en tapant son nom du Google. Il est devenu un militant très actif de la cause, non pas palestinienne, mais anti-israélienne. Car, en bon médecin qu’il est, s’il était réellement pro-palestinien, alors il devrait témoigner du sort des femmes palestiniennes de Gaza qui, selon les rares études possibles, ont ou ont été victimes de violences sexistes à près de 77 %. Autrement dit, près de 8 femmes sur dix que croise le Dr Oberlin quand il est « en mission  » dans la Bande de Gaza, a été battue et souvent bien pire et toutes les femmes qu’il croise vivent dans la peur d’être soupçonnée d’avoir porté atteinte à « l’honneur familial  ». Car, pour qu’il y ait condamnation d’une « coupable  », le soupçon suffit... Des violences institutionnalisées étant donné que le « crime d’honneur  » est le plus souvent dissimulé, voire absous lorsqu’il est connu, non seulement dans la Bande de Gaza, mais aussi dans les territoires contrôlés par l’Autorité palestinienne. Les choses étant pires sous le Hamas.
Ce soignant qui se moque éperdument de la cause des femmes palestiniennes, participe de la désinformation et de la diabolisation systématique d’Israë l, apportant son aura de médecin, d’enseignant et d’universitaire. Il a donc contribué et contribue à cette épidémie aux conséquences désastreuses en France, étant donné que le tueur de Toulouse a invoqué, on le sait, le sort des enfants palestiniens et que depuis ses meurtres d’autres se sont livrés à des violences antisémites quasi quotidiennes en France.
L’intitulé scélérat d’une question d’examen fermée du Dr Oberlin est le symptôme de l’avancement en France de l’épidémie anti-israélienne
Ce que vient de faire le Dr Oberlin en donnant un sujet ahurissant à traiter en examen à ses étudiants pris au piège étant donné que le choix proposé était en réalité univoque, comme le souligne un médecin dans un courrier publié par le CRIF , est symptomatique. Le Dr Richard Prasquier, président du CRIF décrit ainsi cet acte de son confrère : « Outrage devant le détournement des devoirs du maître au profit d’une tribune pour les obsessions du militant, outrage devant le mépris envers les principes hippocratiques d’égalité des patients, comme s’il n’y avait pas eu de blessés, de morts, d’invalides à cause des crimes du Hamas..., outrage devant cette volonté d’incruster dans le cerveau des étudiants la haine plutôt que le savoir  ». Sans reprendre les termes nauséabonds de son « sujet  » d’examen, il suffit de savoir qu’il sommait ses étudiants de déterminer, en quelque sorte, si Israë l est porteur de la peste ou du choléra...
Ce qui est symptomatique car désormais les anti-israéliens obsessionnels se croient tout permis. Cela fait d’ailleurs quelque temps qu’ils le croient , comme on l’a vu avec un ex-comique recyclé dans la haine. Mais qu’un enseignant dans une université se permette ce type de comportement, voilà qui démontre à quel point la société française est malade de son anti-israélisme...
Dans des communiqués repris par le CRIF, le président de l’université Paris Diderot, Vincent Berger, et le doyen de la Faculté de Médecine de cette même université, Benoît Schlemmer ,disent leur consternation et annoncent « l’ouverture d’une enquête administrative qui sera instruite strictement dans le cadre des instances académiques de l’université  ».
Des manifestations incessantes de cette épidémie en France
Cet incident, mais le mot est trop faible, n’est pas isolé puisqu’il vient dans la foulée d’une quantité d’autres incidents du même type. Le 7 avril il y avait eu cette exposition de photos à la Mairie d’Angoulême, mettant en scène le Hamas présenté sous un jour favorable. Le photographe n’en était pas à sa première exposition anti-israélienne... Photos encore du même photographe, en dépit des protestations soulevées, notamment celles du président du CRIF - à moins que cela ne soit à cause elles, ceux qui ont décidé de cetet exposition prenant-là clairmenent parti - cette fois dans un Lycée de Rennes. Un établissement scolaire, déjà , ou comment enseigner la haine d’Israë l aux élèves.
Une tournée scandaleuse d’un mois d’un terroriste condamné reçu en héros en France...
Et il y a eu cette tournée aussi triomphale que scélérate et dommageable d’un membre du FPLP, mouvement terroriste, dont le seul titre de gloire est sa participation, avouée et condamnée par une cour israélienne, à la planification d’un attentat destiné à tuer le chef spirituel du Shas, reçu en héros en France à sa sortie de prison. Une tournée d’un mois pendant laquelle il a pu désinformer Israë l, diaboliser l’État hébreu tout à loisir. Les autorité de gauche qui l’ont reçu ainsi l’ont même parfois fait « citoyen d’honneur  » (sic) de leur ville. De quel honneur parlait-on donc ? Et quel modèle donnaient ainsi ces élus, le Président du Sénat ou le Maire de Paris en tête, à la jeunesse française ?
Tout cela, et les exemples sont légion, participant de cette maladie qui frappe la France aujourd’hui.
Un antisionisme couplé à un antisémitisme qui détruisent le tissu de la République.