La dissymétrie qui prévaut dans le conflit israélo-palestinien, et plus largement dans ce qu’il convient d’appeler le « choc des civilisations », ne concerne pas seulement les aspects militaro-stratégiques où des armées régulières se voient confrontées à un ennemi informe et à une nébuleuse d’organisations terroristes. Cette dissymétrie touche également la perception qu’a « l’opinion » des différents protagonistes. La doxa a pris l’habitude, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, d’inscrire les belligérants de tout conflit qui éclate à quelque point de la planète dans deux cases bien distinctes et parfaitement opposées : celle du progressisme et celle de la réaction.
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Jean-Pierre Chemla | Primo
Article mis en ligne le 15 février 2009