Les tueurs de Bombay ont sans doute cru qu’ils iraient au paradis : c’est le moyen facile et le plus couramment utilisé pour recruter de pauvres types dans leur genre. Pour ceux d’entre eux qui sont morts, ils peuvent être sà »rs d’une chose : si un paradis existe ils n’y entreront jamais. Et s’il n’existe pas ils se sont fait berner par ceux qui les ont manipulés. En plus d’être lâches et méchants, ils sont naïfs.
Il y a des guerres, c’est une évidence : des soldats se battent, pour un pays, pour une cause, avec un uniforme et quelques principes de base. Ils affrontent un ennemi armé, ils détruisent son matériel, de préférence en ne ciblant pas délibérément les civils, les lieux de cultes, les hôpitaux.
Les tueurs de Bombay se sont acharnés sur des civils complètement désarmés, en visant à en tuer le plus grand nombre. Ils n’ont pas hésité à pénétrer dans une synagogue et à y assassiner cinq personnes. S’ils ont cru apparaître comme des héros aux yeux de la communauté musulmane, c’est raté : aucun musulman n’osera approuver un massacre perpétré avec autant de couardise.
Aucun musulman ne se sent fier de ce qui s’est passé et cette tuerie de près de deux cent personnes n’aura finalement d’autre conséquence que de desservir la cause musulmane aux yeux du monde.
Car même des chiens qui se battent possèdent instinctivement un «  code de l’honneur  » plus développé.
Ces gens sont la honte et le rebus de notre humanité ; je propose que leurs noms ne soient écrits nulle part, jamais.