Je viens de lire l’édito d’Albert Capino. Comme lui je me sens toute petite...devant le geste de cette jeune femme, Josiane, qui seule, a arboré une étoile jaune dans un train de banlieue.

Merci àM. Capino de nous donner les prénoms de ces jeunes femmes. Ce n’est plus une jeune femme de 23 ans, prise pour une juive mais Marie qui a été lâchement attaquée. Elle n’est plus l’ombre chinoise, anonyme, que les médias se plaisent ànous la définir.

Merci de nous présenter Josiane et son geste. Mais j’aurais aimé que nous la connaissions un peu mieux. Jeune ? moins jeune ? et ses cheveux : de quelle couleur, comment était-elle...questions futiles ? Je ne crois pas..je voudrais garder en mémoire et modèle plus qu’un prénom. Modèle car ce geste d’une seule femme devrait nous servir d’exemple àtous...juifs et non Juifs...

Lors de la Shoah, il y en eà»t de ces « fous » qui, bien que non Juifs arboraient l’étoile jaune...et brouillaient les pistes.

Le courage de Josiane sera-t-il en unique exemplaire ? Ou bien d’autres fous, inconscients ? ou si conscients ! au contraire, se lèveront-ils arborant avec fierté ce qui se voulait être la marque de l’infâmie. Les mots sont dépassés nous dit-on...

Alors ? On fait quoi ? On part en vacances, mais l’antisémitisme prend-t-il retraite ?

Je suggère que le geste de Josiane soit réitéré par milliers. Individuellement, par groupes, massivement, dans une énorme manifestation.

Qui suivra ?