Voici un article de Séguillon sur LCI publié mardi 4 juillet, je vous demande d’intervenir en demandant à tous les internautes de réagir en écrivant un mail à LCI (sur leur site) et dénoncer cette propagande journalisitique. Si personne ne fait rien, il n’y a aucune raison pour que ca bouge et nous serons encore là à nous lamenter. Agissons !
"Les propos officiels du gouvernement israélien ne font plus illusion. La libération du caporal Gilad Shalit, enlevé le 25 juin dernier par un commando venu de la bande de Gaza n’est plus que le prétexte d’une opération militaire de grande envergure contre le Hamas.
L’Etat hébreu se préoccupe moins aujourd’hui de ramener sain et sauf le jeune appelé de Tsahal que de réduire à néant le gouvernement d’Ismail Hanieh. C’est un constat que la presse israélienne fait elle-même aujourd’hui.
L’offensive déclenchée par le gouvernement d’Ehud Olmer est en effet sans commune mesure avec la prise d’otage perpétrée par un groupe d’activiste du parti islamiste. Ce rapt condamnable ne peut à lui seul expliquer l’isolement, le quadrillage et les bombardements systématique de la bande de Gaza, la mise en quarantaine de sa population au risque de l’affamer, la destruction du bureau du Premier ministre et l’arrestation de 6 ministres et d’une vingtaine de députés. Refuser tout échange de prisonnier de la part d’un Etat qui détient dans ses geôles 9000 prisonniers palestiniens dont 300 adolescents, 120 femmes et surtout 900 détenus administratifs contre lesquels ne pèsent aucune charge précise mais que l’Etat hébreu décrète a priori dangereux est injustifiable.
En fait, une fois encore, un gouvernement israélien s’efforce de radicaliser son voisin palestinien comme à chaque fois que se profile une possible négociation. Il est tout de même frappant de constater que cette offensive massive contre le Hamas et ses dirigeants intervient très exactement au moment se profilait un accord politique entre le Hamas et l’OLP impliquant une reconnaissance implicite d’Israë l.
Tout se passe, en tous les cas, comme si l’Etat hébreu s’efforçait de souffler sur les braises chaque fois que renaissait un timide espoir de négociation donnant de la sorte raison aux éléments palestiniens les plus extrémistes.
Mensonge et violence sont aujourd’hui les deux axes de la politique israélienne en Palestine. La communauté internationale, curieux euphémisme, se contente d’aimablement demander à Israë l de faire preuve de davantage de retenu. Elle regrette le terrorisme palestinien, mais elle se garde bien d’appeler par son nom celui que pratique l’Etat hébreu : le terrorisme d’Etat."
Je vous adresse le courrier que j’ai envoyé à Monsieur Pierre Luc Seguillon. Bonne réception.
Amicalement.
Monsieur Séguillon,
Les propos que vous utilisez dans votre éditorial du 4/07/06 sur le conflit israélo palestinien sont dénués d’objectivités, ils sont excessifs, ce qui généralement dissimule une réflexion sommaire voire une absence de réflexion.
Qualifier la politique du gouvernement d’Israë l de terrorisme d’Etat et traiter ces dirigeants de menteurs et de violents font de vous non plus un journaliste mais un « activiste » d’une cause.
Pour votre information les mouvements et les sites les plus extrémistes qui ne veulent que la disparition de l’Etat d’Israë l et non pas une coexistence pacifique entre deux Etats ont loué vos paroles.
Critiquer un gouvernement quelqu’il soit est tout à fait légitime mais le diaboliser et le démoniser tel que vous le faites ne rentre plus dans le cadre de l’information.
Quant à l’argument classique qui consiste à utiliser les journalistes israéliens comme paravent de votre probité je vous adresse ce que le rédacteur en chef d’Haaretz a écrit à ce sujet sur un autre événement :
« Si le journal [Ha’aretz] expose des cas de vandalisme commis par des soldats [israéliens] pendant l’opération militaire massive en Cisjordanie [en avril 2002], nous le faisons de bonne foi, en espérant que notre travail contribuera à assainir le système.
Mais, quand l’article est cité partout, sous notre marque, comme preuve de la nature maligne d’Israë l, je me retrouve à penser qu’il existe peut-être un cinquième pêché capital quand on dirige un journal dans cette région : la naïveté  ».
Hanoch Marmari - Rédacteur en chef de Ha’aretz - 09.06.02
Je me suis attaché à critiquer la « forme  » de votre éditorial qui m’a choqué mais il est évident que sur le « fond  » il y aurait également beaucoup à argumenter.
Veuillez recevoir Monsieur Séguillon mes salutations.
Didier