Nombreux sont ceux qui prétendent que les musulmans n’ont pas accès à Jérusalem ou au complexe religieux islamique qui se trouve sur le Mont du Temple et les colloques sur ce thème abondent. Voulant faire de ce thème un casus belli. Cela est pourtant une absurdité démentie par les faits. Ainsi, ce sont plus de 400.000 musulmans, aux dires mêmes des autorités musulmanes gérant les lieux, qui ont prié dans la mosquée Al-Aksa pour Laylat al-Qadr, nuit bénie, marquant le moment où la tradition veut que le Coran ait été révélée à Mahomet. Cent cinquante mille personnes y ont marqué la fin du jeûne.

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Désinformation : la présence musulmane à Jérusalem serait menacée

Dans mainte conférence, y compris internationale, les Palestiniens et le monde arabe prétendent que la présence musulmane serait graduellement effacée à Jérusalem. Il s’agit d’un thème récurrent et fédérateur dans le monde arabo-musulman, soigneusement utilisé. On l’a vu notamment à Doha, avec « La Conférence Internationale pour la Défense d’Al Quods occupée », avec, cette fois, la participation et la complicité d’Occidentaux, comme avec un représentant français, conseiller du Président de la République d’alors .

Dans la même veine, le 17 août sera célébrée la « Journée Al-Quods » qui inspire tous les anti-israéliens de la terre , et dont l’Iran se fait un plaisir de souligner que « cette Journée a été lancée par feu le fondateur de la République Islamique, l’Imam Khomeini, en 1979 pour exprimer une solidarité avec les Palestiniens et souligner l’importance de la ville sainte de Quods pour les musulmans. La Journée internationale Quods est un événement annuel pour s’opposer à l’occupation israélienne de Beitul-Muqaddas -la Maison Sainte-  » .

Et, bien entendu, si la Syrie a été l’une des priorités de Sommet Extraordinaire de l’Organisation de la Coopération Islamique de La Mecque, al-Qods al-Sharif – Jérusalem – et de soi-disant « violations israéliennes  », ou « l’évolution grave et sans précédent visant la ville et la Mosquée al-Aqsa  » et autres « spoliations  » étaient également au menu . Rien de tel pour rassembler alors que des divergences profondes fissurent le monde arabo-musulman, à propos de la Syrie notamment, soutenue mordicus par Téhéran. Le Secrétaire général de l’OCI évoquant la nécessité « de consolider la solidarité islamique, de réserver les rangs pour faire face aux défis graves, qui menacent la Oummah dans son unité et sa cohésion ».

L’existence du Temple de Jérusalem mise en doute, voire niée...

Jérusalem serait donc menacée d’être « judaïsée », selon ces pourfendeurs d’Israël, et tant pis si cela est une autre absurdité lorsque l’on parle de la ville du Roi David où il y eut toujours une majorité juive au cours des siècles.

A ce propos on note que l’existence du Temple de Jérusalem est souvent remise en question, quand elle n’est pas purement et simplement niée. Comme cela l’est encore dans une dépêche de l’agence de presse palestinienne, Maan News, datée du 15 août et où on lit cette description : « l’enceinte d’Al-Aksa, qui comprend la mosquée et le Dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l’Islam et jouxte le site où les Juifs croient que s’élevaient leur ancien Second Temple » .On appréciera toutes les nuances que contient ce paragraphe...

Cette réécriture de l’histoire, cette négation de l’existence du temple de Jérusalem, est « l’une des composantes au cœur de l’idéologie palestinienne » depuis Yasser Arafat, démontre d’ailleurs Palestinian Media Watch et les exemples abondent...

Plus de quatre-cent mille fidèles musulmans prient à la mosquée Al-Aksa...

Pourtant, ce sont les musulmans eux-mêmes, en l’occurrence le Wakf islamique qui gère justement les bâtiments religieux et l’enceinte sur le Mont du Temple, pour eux « l’Esplanade des Mosquées », qui constate que dans la nuit du 14 août, « Laylat al-Qadr, l’une des nuits les plus saintes du mois de Ramadan », la tradition voulant que le Coran fut révélé à Mahomet cette nuit-là, plus de 400.000 musulmans ont prié dans la mosquée Al-Aksa. Ce que rapporte l’agence de presse palestinienne Maan News, qui cite le directeur du Wakf et précise que selon le Sheikh Azzam al-Khateib, cela faisait des années qu’on n’avait pas vu un tel nombre de fidèles ».

Ce sont environ 150.000 personnes qui ont pris le repas marquant la fin du jeûne – Iftar- et 35.000 repas ont été servis par le Wakf ou d’autres organisations caritatives. Al-Bayariq, fondation caritative basée en Israël, avait affrété 200 cars pour amener des fidèles depuis « des communautés palestiniennes »

A contrario, la plupart des pays arabo-musulmans sont, de fait, devenus Judenrein....