Tirs sur des enfants et des adultes devant une école d’Ozar Hatorah. Un bilan de quatre morts dont trois enfants. Le tueur aurait-il été inspiré par la mort de deux enfants de Gaza faussement attribuée à Israë l ? Même si l’on ne sait rien sur l’assassin pour l’heure, il est difficile de ne pas faire le rapprochement entre les images postées sur Internet et un tueur qui vide le chargeur de deux armes sur des enfants juifs et ceux qui les accompagnent.
Selon les témoignages recueillis et diffusés par les médias dans la foulée de l’attaque terroriste perpétrée devant, voire même à l’intérieur de l’école juive d’Ozar Hatorah de Toulouse, l’assassin aurait tiré délibérément et à bout portant avec deux armes sur les enfants qui arrivaient à l’école et ceux qui les accompagnaient. Un adulte et trois enfants sont morts. Il y a des blessés, dont un très grave.
Difficile de ne pas penser aussitôt aux photos et dépêches insoutenables qui ont circulé récemment sur Internet, l’une montrant une fillette couverte de sang dans les bras d’un homme, l’autre un petit garçon. Enfants qui, nous affirmait-on, auraient perdu la vie dans des tirs aériens israéliens, tirs ciblés en réponse à des tires de missiles et roquettes sur les populations civiles du sud d’Israë l.Or, même si les organisations terroristes gazaouies sont délibérément implantées dans des zones d’habitation et qu’il y a parfois des morts civils lors de frappes israéliennes, dans ces deux cas il s’agissait de désinformation.
Ces fausses informations auraient-elles été déterminantes dans la décision du tueur de Toulouse de prendre pour cibles des enfants juifs ?
Une photo mise en ligne par une Arabe israélienne pétrie de haine, employée de l’ONU
L’information semblait digne de foi. La photo de la fillette, tuée le 11 mars, selon la légende l’accompagnant, avait été mise en ligne par une employée de l’ONU décrite par ses amis comme féministe et militante des Droits de l’Homme. Cette Arabe israélienne de Nazareth, présentée comme palestinienne, mettait en ligne en 2011 une vidéo dans laquelle elle expliquait lutter activement contre « l’occupation  ». Disant faire « partie de la société israélienne  », elle accusait pourtant Israë l en ces termes « ce pays a fait de moi une réfugiée palestinienne dans mon propre pays, il est responsable de ma Nakba... et de l’occupation de mon peuple qui vit dans les frontières de 1967...il est responsable de millions de réfugiés dans le monde arabe  ».
On la voit filmée complaisamment en meneuse dans des rallies accusant Israë l d’occuper toute la Palestine – lire Israë l -. Dans cette vidéo elle se targue d’avoir été active au sein du parti politique arabe israélien Hadash lorsqu’elle était étudiante à Haïfa – en Israë l-. Khoolod Badaw se plaint que ses activités multiples, notamment au sein des syndicats d’étudiants arabes l’aient fait exclure de l’université quelque temps.
Comparant le quartier où elle a grandi à « un grand camp de réfugiés  », elle est filmée dans la maison confortable de ses parents à Nazareth et décrit la colère qui a baigné son éducation et son rejet de tout ce qui est israélien – sauf ses études, semble-t-il...- . Elle se plaint du « régime raciste  »en place, selon, elle en Israë l. Une haine d’Israë l la pousse à aller faire ses courses à Amman en Jordanie car, dit-elle « la question ne se pose pas, ce que l’on achète n’est pas fabriqué en Israë l  ». Selon elle les terres dont ont été expulsés les Palestiniens de Safuri, dont sa famille est originaire, ont été volées et sont occupées par un kibbutz. Dans sa diatribe elle accuse les Israéliens d’être différents car occidentaux, de tenir un double langage et d’avoir construit sur les « ruines d’une nation  ».
C’est cette femme dont la haine viscérale d’Israë l est connue que l’OCHA – Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires pour l’ONU– emploie à Jérusalem comme « coordinatrice de l’information et des médias dans les Territoires palestiniens occupés  ». Ce qui donne une idée de l’objectivité du travail de cette organisation. C’est cette femme haineuse qui a posté sur Internet une photo en tête des tweets sur Gaza...
Une photo datant de 2006 d’une fillette morte dans un accident
Israë l démentait, montrant que cette photo était en réalité celle d’une fillette morte en 2006 lors d’un accident. Prise en flagrant délit de mensonge, Khoolod Badaw déclarait laconiquement sur Twitter « Correction:j’ai tweeté la photo en pensant qu’elle était du dernier round de violence et il s’avère qu’elle est de 2006. Ceci est mon compte personnel  ». Depuis elle ne se manifeste plus sur les réseaux sociaux. Mais, compte tenu de la haine d’Israë l qu’elle ne se privait pas d’exposer, compte tenu du poste qu’elle occupe il semble exclu qu’il ait pu s’agir d’une simple erreur...
L’Ambassadeur d’Israë l auprès des Nations unies, Ron Prosor, a demandé son départ et a demandé que l’OCHA prenne officiellement ses distances par rapport à son employée.
Des associations comme Honest Reporting dénoncent cette imposture et demandent que les Nations unies ouvrent une enquête sur cette employée. Une pétition pour demander son renvoi a été ouverte.
Les amis politiques de celle-ci crient à l’erreur et à la chasse au sorcière...
Repris par une agence de presse, un porte-parole palestinien ment sur les conditions de la mort d’un autre enfant
Le 14 mars, une déclaration mensongère palestinienne par Adham Abu Salmi, porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, faite à l’agence de presse Associated Press, accusait un tir israélien d’avoir tué Barka al-Mugrahbi, un enfant de 8 ans. Dépêche très largement reprise. Or il n’y a eu aucune frappe israélienne dans la région. Vérification faite, l’enfant a été touché par des tirs palestiniens lors de funérailles. L’AP a publié une seconde dépêche démentant la première....