DESINFOS.COM
Slogan du site

Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit
pour vous donner une véritable information indépendante sur Israë l

Nouvelle manÅ“uvre de la propagande palestinienne anti-israélienne : grève de la faim de terroristes en prison
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 10 octobre 2011

par Desinfos

Dernière manÅ“uvre palestinienne en date imaginée par les services de propagande palestiniens : une grève de la faim de terroristes jugés et condamnés àdes peines de prison. Pourtant, ceux-ci reçoivent des visites de leur famille et de la Croix-Rouge, ont la possibilité de suivre des cours et perçoivent un salaire confortable qui leur est versé par l’Autorité palestinienne

Des prisonniers jugés et condamnés pour des actes terroristes recevant des visites de leur famille, d’avocats, de la Croix-Rouge et...un salaire de l’Autorité palestinienne

Dernier coup en date des services de propagande palestiniens : organiser une grève de la faim de prisonniers palestiniens condamnés àde la prison àl’issue de procès en bonne et due forme. Et alors que leurs conditions de détention n’ont guère changé...Ce qui prouve qu’il s’agit bien làd’une manÅ“uvre politique. Les accusés bénéficient de l’assistance d’avocats et reçoivent des visites de la Croix-Rouge, ainsi que de leur famille. Ces prisonniers ont été condamnés pour des actes terroristes.

De plus, l’Autorité palestinienne leur octroie un salaire plus élevé que la moyenne des salaires versés àleurs fonctionnaires. Pour un coà»t total mensuel de plus de 5 millions de dollars – que nous payons donc -. Et depuis 1994 ces prisonniers ont la possibilité de suivre des formations ou des cours. Dans un article récent, Haaretz note que les prisonniers palestiniens sont parmi « les plus studieux  » et que 210 d’entre eux, sur 270, suivent des cours universitaires avec, entre autres, l’Université hébraïque

PMW cite un article publié en octobre 2010 par le quotidien officiel palestinien Al Hayat Al Jedida sur le sujet. Article très drôle. En effet, bien qu’y vilipendant « l’oppression de l’occupation [ Israë l ]  » et sa « cruauté perpétuelle contre les prisonniers,  » l’éditorialiste vante dans le même temps les mérites de ces vaillants prisonniers qui obtiennent des licences et doctorats pendant leur incarcération....Il donne même l’exemple d’un Palestinien arrivé illettré en prison et qui a obtenu un doctorat. Un chiffre est donné : entre 2000 et 2009, « ce sont 10.000 prisonniers qui ont ainsi obtenu des diplômes en étant dans les prisons de l’occupation.  »

Par ailleurs, l’Autorité palestinienne verse des salaires àces prisonniers, des terroristes, et quel que soit le mouvement auquel ils appartiennent, et s’occupe également de leurs proches si besoin est. Ce dont elle se targue d’ailleurs, ce qui est des plus significatifs et indique que les actes terroristes sont considérés comme légitimes par le gouvernement de Mahmoud Abbas qui les encourage en faisant d’eux des terroristes salariés officiels

Cette même Autorité palestinienne colporte par ailleurs des accusations gravissimes, diffamatoires et totalement infondées contre les services des prisons israéliens, les accusant se se livrer àtoutes sortes de sévices et tortures contre ces prisonniers palestiniens. Ainsi en juin 2010 la télévision officielles palestinienne, dessins àl’appui, accusait Israë l de pratiquer des tortures en brulant des prisonniers au fer rouge, perçant des trous dans leurs membres, etc. Sans qu’il n’y en ait la moindre preuve, bien entendu et sans que la Croix-Rouge, qui rend visite àces prisonniers n’ait fait de tel constat. Mais, làencore, la technique du mensonge est utilisée àplein.

Nouvel angle de la campagne de délégitimation d’Israë l:une grève de la faim sans raison valable

Dans le cadre d’une campagne de délégitimation d’Israë l tous azimuts les Palestiniens viennent de lancer une campagne de grève de la faim de ces prisonniers. Protestant contre les conditions qui leur seraient faites, mais qui n’ont pourtant rien de nouveau. Un mouvement repris en Judée Samarie et àGaza avec des manifestations en leur faveur un peu partout. L’Université de Bir Zeit s’en mêle. D’anciens prisonniers qui ont été relâchés font aussi une grève de la faim .Les relais « des droits de l’homme  » habituels s’indignent et se mobilisent....Bref, la mayonnaise anti-israélienne prend avec un autre angle d’attaque cette fois.

On notera que certains manifestants imitent la famille de Guilad Shalit – retenu en otage sans avoir reçu la moindre visite depuis plus de 5 ans et dont on n’a aucune preuve de vie – en installant des tentes de protestations... Or comme la plupart des journalistes n'iront pas voir de très près – comme on l'a vu avec cette émission borgne qui vient de diffuser sa vision unilatérale anti-israélienne sur France 2 – et que l'on peut s'attendre à ce que leurs griefs, vrais ou faux, soient relayés tel quel et sans vérification, il convient de voir ce que sont réellement ces conditions au regard des accusations. Il sera intéressant de voir comment les chaînes de télévision du service public évoqueront cette grève de la faim, véritable coup de pub anti-israélien.

Les prétextes et le Secrétaire général du FPLP, coauteur de l’assassinat de Rehavam Zeevi

Selon l’agence de presse palestinienne Maan News ce dont se plaignent ces prisonniers actuellement c’est d ’« Ãªtre maintenus àpart, de ne pas pouvoir recevoir de visites de leur famille, de subir des punitions collectives, de ne pas avoir accès àdes chaînes de TV satellite ( sic ) , entre autres.  »

Cette agence crie victoire partielle le 9 octobre en détaillant, sans rire, ce que les prisonniers ont obtenu jusqu'ici : « des programmes de télévision satellite, recevoir des visites familiales sans porter menottes, des visites entre prisonniers de diverses sections, de la viande de poulet entière et pas hachée,... » Mais pour l'heure les services de sécurité n'acceptent pas de revenir sur les détentions en isolement. http://www.maannews.net


Les services des prisons israéliens précisent qu’une de leurs revendications est, pour certains prisonniers, de ne plus être séparés du reste de la population carcérale. Or, répondent ces services, s’ils sont séparés, c’est que les tribunaux en ont décidé ainsi. Cela fait partie de leur peine. Par ailleurs, expliquant-ils, cette campagne de grèves de la faim a été lancée par 50 prisonniers appartenant au FPLP - mouvement d’extrême-gauche qui veut la destruction d’Israë l et qui a perpétré nombre d’attentats terroristes -.Certains d’entre eux y ont renoncé depuis. D’autres, appartenant au Fatah ou ou Hamas, se sont joints àeux et au 9 octobre ils étaient quelque 234. Tous sont en bonne santé. Ils sont placés sous surveillance médicale et tous boivent de l’eau.

La figure de proue du mouvement est un terroriste, Ahmad Saadat, Secrétaire général du FPLP. Ayant pris part àplusieurs actions terroristes, et ayant notamment participé àl’assassinat du ministre du Tourisme israélien, Rehavam Zeevi en octobre 2001, il était dans une prison palestinienne sous supervision américaine et britannique. Toutefois, il était notoire que les prisonniers s’échappaient facilement de ce type de prison, surnommées « prisons tourniquets  » et il en a été extrait par des forces de sécurité israéliennes, puis jugé en décembre 2008 et condamné à30 ans de prison pour sa participation au meurtre de Rehavam Zeevi. Il sert actuellement sa peine àl’isolement. Un mouvement a été fondé pour appeler àsa libération. Selon lui, Ahmad Saadat serait détenu par « une occupation militaire illégale.  » http://www.freeahmadsaadat.org/

Ce mouvement est soutenu par Addamer – conscience –, qui est une ONG palestinienne très active, spécialisée dans la défense des prisonniers. A ce titre elle reçoit des subventions européennes et de la France....qui a décerné le Prix des Droits de l’Homme René Cassin 2009 au portail des ONG palestiniennes . Nous payons donc pour ces campagnes qu’elle lance en permanence accusant Israë l de torturer ses prisonniers... Aujourd’hui elle pousse d’autres organisations humanitaires àagir, qualifiant ces prisonniers palestiniens de « prisonniers en danger.  »