A la veille du triste anniversaire de la cinquième année de captivité de Guilad Shalit, je veux redire que la situation de notre compatriote, détenu au mépris des principes les plus élémentaires du droit international humanitaire, est inacceptable. Elle est également sans équivalent : Guilad Shalit est à ce jour l’otage français qui a fait l’objet de la détention la plus longue.
La France n’oublie pas Guilad Shalit. Nous mobilisons nos partenaires et poursuivons sans relâche notre action en faveur de sa libération, en coordination avec les autres efforts de médiation en cours. Nous passons tous les messages utiles à nos partenaires de la région. Nous continuons à exiger qu’un droit de visite soit accordé au comité international de la Croix rouge, conformément au droit international.
Notre conviction est que le nouveau contexte issu de la réconciliation inter-palestinienne doit être mis à profit pour redoubler d’efforts.
Pour Guilad Shalit, il n’y a pas de printemps arabe : le vent de liberté qui souffle sur la région n’est pas arrivé jusqu’à lui. Personne ne peut être indifférent au drame vécu par sa famille et par ses proches, depuis près de cinq ans maintenant. J’ai en ce jour une pensée toute particulière pour Noam et Aviva Shalit, que j’ai rencontrés il y a quelques jours sous la tente qu’ils ont installée à Jérusalem, et dont la dignité dans cette épreuve force l’admiration.