Rien de nouveau sous le soleil du Centre Culturel Français de Gaza : la France continue à exposer et soutenir des artistes locaux connus pour tenir avec leur art un discours de désinformation violemment anti-israélien. Est-ce là le rôle que doit tenir un organisme culturel français ?
Un art local qui participe de la désinformation et de la délégitimation d’Israë l : caution et soutien de la France |
---|
On peut comprendre qu’un artiste palestinien né et vivant à Gaza, géré par le Hamas, utilise son art pour se faire propagandiste anti-israélien, présentant les Israéliens comme des assassins, coupables, entre autres vilénies supposées, du « massacre de Gaza  » ou de tirer sur de simples pêcheurs tentant péniblement de gagner leur subsistance – comme le fait Salman Nawati exposé actuellement au Centre Culturel Français de Gaza - ou utilisant parfois pour ce faire Picasso et sa toile Guernica, pas moins, ou Chagall et la vie des shtettel, comme cela est le cas avec Mohammed Al-Hawajri – qui doit être exposé au Centre Culturel Français de Gaza à partir du 7 juillet prochain -.
Mais est-ce bien le rôle d’un Centre Culturel Français – qui, par exemple, a reçu à plusieurs reprises l’anti-israélien viscéral qu’est Stéphane Hessel - d’apporter ainsi caution et soutien à de tels propagandistes, qui donnent une vision totalement manichéenne et faussée de la situation sur le terrain, quelle que puisse être la qualité de leur art et même si les Å“uvres exposées n’ont pas ce type de contenu ? Car, être exposé dans un Centre Culturel Français a un sens. Que ce soit en interne dans la Bande de Gaza – où personne ne peut ignorer ce que sont les thèmes principaux et le credo de ces artistes – ou à l’extérieur.
De paisibles Gazaouis victimes innocentes. Envolés roquettes et missiles... |
---|
Ainsi, Mohammed Al-Hawajri a-t-il pu affirmer à propos des Gazaouis : « nous aimons la vie et nous vivons paisiblement.  » Ce qui est faire totale abstraction des dizaines de roquettes et missiles fournies par Iran et Syrie qui continuent à être tirées depuis la Bande de Gaza sur les populations civiles du Sud d’Israë l.
Tirs actuels qui représentent une nette amélioration de la situation par rapport à celle qui existait avent l’Opération Plomb Fondu. Des milliers de roquettes et missiles avaient été tirées auparavant contre des civils israéliens par les dirigeants élus par cette population prétendument « paisible  » Moins de tirs, cela signifie également une amélioration de la situation de la population palestinienne...Mais il ne s’agit que d’une baisse d’intensité de ces tirs...alors présenter systématiquement les Gazaouis comme des figures christiques et les Israéliens comme des brutes sanguinaires participe de la désinformation et de la délégitimation d’Israë l.
Qu’un centre qui dépend du ministère des Affaires étrangères français, non seulement y contribue mais l’encourage, voilà qui est scandaleux...Centre qui se trouve forcément non loin du cachot où est enfermé au secret le jeune otage franco-israélien Guilad Shalit depuis près de 5 ans...De cette barbarie bien réelle la population « paisible  » gazaouie ne risque pas de parler...
Et le sort des femmes palestiniennes ? |
---|
Et il ne faut pas oublier, non plus, le sort épouvantable des Palestiniennes de la Bande de Gaza, où le « crime éthique,  » c’est-à -dire assassinat d’une femme accusée d’avoir « fauté  », est une donnée de la culture locale Dans la Bande de Gaza la situation des femmes y est pire encore que celle des Palestiniennes dont le sort est géré par l’Autorité palestinienne. Même si Mahmoud Abbas, à l’occasion d’un programme télévisé, a pu promettre de changer l’ancienne législation jordanienne encore en vigueur qui absout quasiment les assassins dans les cas de crimes dit « d’honneur,  » cela n’a été qu’une opération poudre aux yeux de plus, comme le dénonçait tout récemment la journaliste anti-israélienne Amira Hass qu’on ne peut soupçonner de parti-pris anti-palestinien....
Il n’y a pas de statistiques sur ce phénomène étant donné que ces crimes sont cachés et qu’ils sont considérés comme « normaux  ». Mais il y aurait 3 à 4 meurtres de femmes palestiniennes par mois commis au nom de « l’honneur  »... . On imagine dès lors dans quel climat vivent ces femmes au quotidien. L’assassinat étant la manifestation ultime d’une violence à l’encontre des femmes très répandue, inhérente à cette culture. La plupart d’entre elles ont peur de parler...Parler serait d’ailleurs le plus souvent vain et ne ferait qu’aggraver les choses pour elles. Quant à la situation de guerre larvée, si elle joue sans doute un rôle, elle ne fait qu’exacerber une violence culturelle existante Une situation terrible que ces artistes ne risquent pas d’évoquer étant donné qu’ils appartiennent à cette « culture...  »
Alors, peuple qui aime la vie, est épris de paix et victime innocente,....cela fait partie des contes et légendes palestiniens que contribue ainsi à perpétuer et promouvoir le ministère des Affaires étrangères de la France...