Bandeau
DESINFOS.COM
Slogan du site

Depuis Septembre 2000, DESINFOS.com est libre d’accès et gratuit
pour vous donner une véritable information indépendante sur Israêl

Palestiniens de Judée Samarie : un document remarquable démontre que leur progrès économique est au cÅ“ur de l’action israélienne
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 31 octobre 2010

Dans la désinformation systématique dont Israë l fait l’objet un aspect est assez méconnu . Un document officiel israélien démontre pourtant àquel point le travail de l’État hébreu pour l’amélioration du sort des Palestiniens dans les Territoires àl’Est de la Ligne Verte est essentiel. Il qui explique pour une très large part que l’économie palestinienne – largement basée sur les énormes dons de fonds extérieurs – se porte particulièrement bien. Ce qui serait impossible sans cette aide israélienne indispensable. L’attribuer àla seule gouvernance de Salam Fayyad est un exemple majeur de désinformation.


COGAT, une coordination israélo-palestinienne de près de 30 ans

COGAT, tel est le maître mot dès lors que l’on évoque l’action d’Israë l dans la majorité des Territoires situés àl’Est de la Ligne Verte. Mais qui le connaît...Or cet organisme israélien, établi en 1982, qui regroupe des représentants de différents ministères israéliens et de l’armée - il reste des questions de sécurité non résolues, on le sait - fonctionne en 8 Bureaux de Liaison et de coordination régionaux, comprenant Israéliens et Palestiniens, gère toute l’interaction entre Israë l et les Palestiniens – excepté les actes terroristes ou de boycott palestiniens->http://www.desinfos.com/spip.php?pa...] - mais aussi les Israéliens, de Judée Samarie. Ces régions se situent àet autour des villes palestiniennes de Jénine, Naplouse, Tulkarem, Kalqiliah, Ramallah, Bethlehem, Hébron, Jericho et la périphérie de Jérusalem.

Pour une plus grande efficacité ces Bureaux ont plusieurs départements  : agriculture, transports, commerce et industrie, travail et emploi, communications, un coordinateur pour les projets économiques, un coordinateur pour le commerce extérieur, un coordinateur mixte. Ils travaillent en étroite collaboration avec des Palestiniens àtous niveaux.

Cette coopération se fait au quotidien et dans les moindres détails. Il ne s’agit pas d’une administration de répression ou de « colonisation  », mais de gestion avec participation israélo-palestinienne essentielle pour assurer au mieux « le bien être des administrés  » arabes ou juifs sur le plan civil. Point n’est besoin donc de mouches du coche affirmant que ce sont elles qui permettent ces rencontres et dialogues. Même si un projet de zone industrielle franco-palestinienne nous en coutera 100 millions d’€, en plus du reste des largesses françaises qui ne se limitent pas àl’aide de l’AFD.... Cela ne peut remplacer ce travail de gestion quotidien dans tous les domaines et àtous les niveaux qu’Israë l fait avec l’Autorité palestinienne et les organisations internationales. C’est d’ailleurs avec l’accord de COGAT que tout se fait, y compris les réalisations de l’ADF.

Il convient de rappeler comment sont répartis les rôles en Judée Samarie. Israë l a appliqué les Accords Intérimaires signés en 1995 et la Judée Samarie a été divisée en trois régions adminisratives. Israë l a gardé le contrôle de la Zone C où ne vivent que 150.000 Palestiniens. La plupart de ce qui relève de l’administration civile en Zones A et B, soit 40 % de la Judée Samarie, a été transféré àl’Autorité palestinienne. Une coopération étroite y existe entre celle-ci et les autorités israéliennes. Par le biais de COGAT.

COGAT fait du progrès économique palestinien une priorité

La division économie de COGAT, qui a fait du progrès économique palestinien un enjeu important pour 2010, tient compte des nécessités sur le plan de la sécurité tout en facilitant la circulation, grâce àdes mesures comme l’extension des horaires d’ouverture des terminaux commerciaux et du Pont Allenby, l’entrée des Arabes israéliens dans les villes de Judée Samarie, l’augmentation du nombre de permis de travail à25.000 avec une validité passant de 3 à6 mois, un accès àIsraë l àplus de 600 hommes d’affaires palestiniens et leur famille proche. Elle met en place des visites d’étude, séminaires et ateliers pour des hommes d’affaires et professionnels palestiniens en Israë l. Et inclut la présence de Palestiniens dans les foires commerciales et expositions en Israë l. C’est également grâce àelle que l’utilisation d’explosifs est autorisée depuis septembre 2009 dans les carrières, ce qui a contribué àdévelopper ce secteur ainsi que celui de la construction... Les conditions de permis sont le smêms que pour les carrières en Israë l. La liste est très longue...

Il y a une coopération commerciale, y compris le commerce extérieur, et économique àtous niveaux, dans le respect des accords signés en 1994. Avec des rencontres hebdomadaires et des demandes des demandes de permis traitées en général en 24 ou 48 heures. Une exemption pour les étiquettes en hébreu des produits vendus sur le marché palestinien est même accordée !

En 2009, ce sont 289 licences d’imporation qui ont été accordées, 1199 exemptions de standards et étiquetage, etc. En un an il n’y a eu que 10 % de demandes de licences d’importations refusées. Pour des raisons toujours valables.

Bref, la coordination entre Israë l et les Palestniens pour améliorer l’économie palestinienne est primordiale. Le volume d’échanges quotidiens est énorme

Rien n’est jamais parfait, surtout sur fond d’incitation antisémite, mais le rôle du gouvernement israélien dans l’envolée économique palestinienne est essentiel

Dire que tout est parfait serait absurde. Quelle administration peut se targuer de fonctionner parfaitement...De plus le terrain est relativement hostile et la menace d’attentats terroristes est malheureusement toujours réelle.Les administrés de l’Autorité palestinienne sont éduqués àla haine des Juifs et d’Israë l, présenté comme illégitime et, de ce fait, plus de 50 % des Palestiniens veulent voir disparaître l’État hébreu . L’Autorité palestinienne a mis en place un boycott des produits fabriqués dans les implantations ou y ayant transité et une interdiction de travailler dans ces implantations ou souutient la campagne de BDS en occident. On imagine donc que dans ces condtions les rapports ne sont donc pas toujours au beau fixe...

Pourtant, en dépit de tous ces facteurs négatifs, cette gestion fonctionne. La meilleure preuve en étant l’envolée de l’économie palestinienne – sous perfusion extérieure et qui vit artificiellement grâce aux millions venus de l’étranger->http://www.desinfos.com/spip.php?pa...] – . Elle est mieux gérée que par le passé, ce qui n’était pas difficile, mais la corruption continue àrégner, àun degré sans doute moindre . Dire que cette embellie ne serait due qu’au seul Salam Fayyad relève de l’escroquerie intellectuelle... Celui-ci n’a réclamé des donateurs « que  » 885.000 € cette année, en plus de toutes eles autres subventions et donations... Le travail énorme réalisé par le gouvernement israélien qui y consacre des ressources très importantes est la condition sine qua non...