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Benyamin Netanyahou : les constructions ne sont qu’un prétexte mais les roquettes de Gaza mettent en danger l’aviation civile
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 18 octobre 2010

L’arrêt des négociations décrétées par Mahmoud Abbas qui invoque la reprise de constructions en Judée Samarie n’est que prétexte déclare le Premier ministre israélien qui avertit par ailleurs des dangers des missiles détenus par le Hamas pour la navigation aérienne

Le premier prétexte venu, sans impact sur la carte du statut final

Pour qui se tient au courant des réalités du Proche-Orient il est évident que la décision palestinienne de mettre un terme aux négociations directes dites de paix en invoquant la reprise de constructions en Judée Samarie n’est rien d’autre qu’une opération poudre aux yeux pour masquer le refus palestinien de s’engager réellement vers la paix. Pour preuve la poursuite par l’Autorité palestinienne de son éducation àla haine. Et Avigdor Liberman a raison de souligner que s’il n’y a pas eu d’avancée depuis Oslo en dépit de tous les efforts israéliens bien rééls il y a de quoi s’interroger sur la volonté de paix palestinienne

On entend pourtant ici et làque cet arrêt est « la faute àIsraë l...  » Adoptant un ton flegmatique parce que, sans doute, bien qu’ayant joué le jeu dans le droit fil de ce que demandait le Président américain, Benyamin Netanyahou ne se faisait pour autant aucune illusion quant aux désirs de paix de Mahmoud Abbas, il vient de redire clairement les choses lors d’une réunion du Likoud. Le Jerusalem Post rapporte ses propos àcet égard : « ces débats àpropos de nouvelles constructions n’est qu’un obstacle artificiel. Même les Palestiniens disent que c’est insignifiant et que cela n’a qu’un impact minime sur la carte du statut final. Je dis que cela n’en a aucun.  »

Aux Palestiniens de savoir s’ils veulent une paix qui serait bénéfique pour tous

« Si les Palestiniens veulent poursuivre le conflit ils peuvent en trouver le moyen. Mais s’ils veulent le résoudre, j’ai les moyens de le faire. Les problèmes posés par la sécurité sont véritables et les solutions doivent l’être aussi, pas juste sur le papier.  » Il rappelait que plusieurs sujets sont àdiscuter avec les Palestiniens : la reconnaissance d’Israë l [ comme État juif ; le refus véhément palestinien est d’ailleurs très significatif ], les roquettes lancées depuis la Bande de Gaza, les implantations, Jérusalem et l’approvisionnement en eau. « Ce qui compte, ce n’est pas la longueur des négociations mais de savoir si les Palestiniens veulent résoudre ce conflit. Ils doivent décider s’ils veulent résoudre les problèmes. Si c’est le cas, ils le seront mais sinon, ils ne le seront pas.  » Ils doivent accepter l’existence d’Israë l vivant en paix avec ses voisins. Ce serait bien pour nous et pour eux.  »

Les dangers des missiles anti-aériens du Hamas et l’impossibilité de lever le blocus

Mais ce qui préoccupait vraiment Benyamin Netanyahou, qui, manifestement ne veut pas s’épuiser dans des combats vains et inutiles, c’étaient les armes utilisées depuis la Bande de Gaza, notamment les missiles anti-aériens qui peuvent mettre en danger les avions qui atterrissent àl’aéroport Ben Gourion et en décollent. Le Premier ministre remarquait àce propos que sans mesures de sécurité la situation serait intenable. Appeler àla levée du blocus de la Bande de Gaza est donc totalement irréaliste et irresponsable. Ou procède d’une volonté claire de détruire Israë l. Ce qui est le cas des pseudo-humanitaires des diverses « flottilles  ». Comme la députée Balad Hanan Zoabi qui appelait àla destruction d’Israë l lors d’un récent passage àParis et se trouvait sur l’un des bateaux de la dernière « flottille  » en date.

Il en va de même pour les tirs israéliens contre tout lanceur de missile dans la Bande de Gaza. Ne pas permettre ces tirs ou les freiner au maximum est une impérative question de sécurité. Il faut protéger la population de Sderot et du Sud d’Israë l mais aussi, désormais, les vols qui desservent Israë l.