Elle a cherché, elle a trouvé...la Mission mandatée par le Conseil des Droits de l’Homme onusien devait « enquêter sur les « violations  » du droit international et du droit humanitaire et humain, résultant des « attaques  » perpétrées par Israë l sur la flottille qui transportait une aide humanitaire.  » C’est sans surprise que la Mission a trouvé....
Des conclusions connues d’avance
Alors que la Mission Turkel, initiée par Israë l, pour « examiner l’incident maritime du 31 mai 2010  » - et dont tout donne à penser qu’il ne s’agit pas d’une commission « godillot  » - n’a pas encore terminé ses travaux, la Mission du Conseil des Droits de l’Homme, qui a beaucoup voyagé – d’Ankara à Istanbul en passant par Aman, vient de terminer les siens. Son mandat était d’enquêter sur « les violations du droit international, et du droit humanitaire et humain, résultant des « attaques  » perpétrées par Israë l sur la flottille qui transportait une aide humanitaire.  » ( Il faut rappeler à cet égard qu’il n’y avait aucune « aide humanitaire  » sur 3 des bateaux de cette « Flottille  » ) Comme avec le Rapport Goldstone on avait les conclusions dans l’intitulé même du mandat.
Elle a entendu les représentants israélien, jordanien, turc, britannique, américain à Genève et l’observateur palestinien auprès des Nations unies. Mais aussi les divers et nombreux organismes onusiens chargés, pour l’un, de la « coordination des Affaires humanitaires dans les Territoires Palestiniens Occupés  » ; pour un second, « l’UNRWA,  » - seul organisme de ce type - de prendre en charge des « réfugiés  », dont, de surcroît, le statut est héréditaire – autre spécificité – ; et la Mission a entendu aussi le Coordinateur Spécial pour le Processus de Paix au Moyen-Orient. Mis à part une rencontre avec son délégué, Israë l a décliné de participer à ce dont on savait d’avance que ce serait une farce tragi-comique à la Goldstone. Le Rapport Goldstone a été démonté pièce par pièce dans un dossier initié par Shmuel Trigano dans un numéro spécial de CONTROVERSES, on s’en souvient.
Ces rencontres avaient pour but « d’être briefés sur la situation dans la Bande de Gaza.  » Point n’est besoin d’être grand clerc pour savoir que ces organismes sont systématiquement critiques d’Israë l et sont frappés de quasi cécité dès lors qu’il s’agit du Hamas, le « gouvernement de facto  » dans la Bande de Gaza. Et les rapporteurs font mine d’ignorer le principe de cause à effet, oubliant que s’il y a blocus de la Bande de Gaza – ce qui n’empêche pas les marchés de regorger de marchandises ou qui n’a pas empêché l’ouverture récente d’un centre commercial - , c’est que le terrorisme est une manière d’être pour le Hamas. Ou le kidnapping. Évidemment pas un de ces organismes dits humanitaires n’a pu obtenir ne serait-ce qu’une visite à l’otage franco-israélien Guilad Shalit, détenu au secret depuis plus de quatre ans... Son nom ne figure même pas dans ce rapport. ( Rappelons qu’une manifestation de soutien à Guilad et sa famille se tiendra à Genève, Place des Nations, le 28 septembre à 17 h. Une Soucca pour Guilad sera dressée sur cette même place les 26 et 27 septembre )
Pour le Conseil dit des Droits de l’Homme, « la paix et le respect se méritent ne peuvent être obtenus en matraquant l’adversaire.  » Ce que ferait Israë l...
Pourtant dans ce rapport il est admis « qu’avant les premiers accords de paix on estimait à quelque 20.000 le nombre des habitants de Gaza qui quittaient la Bande de Gaza chaque jour pour aller travailler en Israë l et rentrer le soir.  » Et si la Mission est bien obligée d’évoquer les roquettes tirées sur Israë l depuis la Bande de Gaza et de les qualifier de « violations graves du droit international et du droit humanitaire international,  » elle rétorque aussitôt que cela ne saurait justifier de « punition collective...  » Et on trouve des phrases surréalistes du type : « la paix et le respect se méritent ne peuvent être obtenus en matraquant l’adversaire.  »
La Mission fait mine de ne pas savoir que si le blocus était levé la Bande de Gaza deviendrait aussitôt une base iranienne
Condamnations automatiques d’Israë l
On peut imaginer ce que sont les conclusions de cette Mission mandatée par un Conseil des Droits de l’Homme qui vient ne compte pas que des démocraties parmi ses membres et, de surcroît, vient d’accueillir la Libye en son sein. Conseil dont la principale préoccupation est de condamner Israë l Un Conseil qui avait organisé Durban II et reçu en grande pompe Ahmadinejad, le laissant vitupérer et vilipender « l’entité sioniste  » pendant quelque vingt minutes, alors que le temps imparti à chaque intervenant était de 5 ou 6 minutes tout au plus....et cette enceinte onusienne avait retenti alors d’applaudissements nourris. La plupart des délégués européens étaient sortis pendant ce discours. Les États-Unis n’étaient pas présents...Et on se souvient que Raphaë l Haddad, alors Président de l’Union des Étudiants Juifs de France, accompagné de quelques compères, s’était transformé en clown pour cette farce onusienne et avait lancé son nez rouge à un Président iranien impassible à la tribune
La vérité est dans les vidéos ...
Quant à l’incident sur lequel la Mission est censée avoir enquêté...elle parle de « une violence superflue et incroyable...un niveau de brutalité inacceptable...  ». Pas celle des aspirants martyrs recrutés par une organisation turque liée au terrorisme , qui, armés de barres de fer, de gourdins et couteaux, attendaient les soldats israéliens de pied ferme, on le sait, . Mais une brutalité qu’elle attribue aux soldats israéliens qui, violemment agressés, se sont défendus...
Le Président turc – alors que la Turquie a trempé dans le recrutement d’aspirants au martyre - a profité de ce rapport truqué pour exiger des excuses et des dédommagements pour les passagers dont les vÅ“ux ont été exaucés puisqu’ils ont désormais le statut de martyrs. Un statut que leur avait décerné l’Autorité palestinienne et la Turquie au lendemain même de l’incident
Côté israélien on réplique, pour l’heure, que le monde entier a vu les vidéos de l’abordage et des aspirants au martyre filmés sur le Marmara avant l’abordage et que ces conclusions fausses et de parti pris n’ont rien d’étonnant.
Bien entendu, cette caution onusienne va donner une nouvelle impulsion à tous ceux qui participent de cette délégitimation d’Israë l, puisque c’est uniquement de cela qu’il s’agit. Ce qu’avait dénoncé à l’époque le Premier ministre israélien Et on peut s’attendre à ce qu’il y ait de nouvelles « flottilles  » ou autres farces pseudo-humanitaires...