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Benyamin Netanyahou àla veille de son départ pour les négociations de Washington
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 29 août 2010

Des artistes sortis de leur rôle




Pour Benyamin Netanyahou, àla veille de son départ pour Washington et le début de négociations directes avec les Palestiniens qu’il réclamait depuis son élection, commencer son communiqué hebdomadaire en dénonçant « les attaques d’éléments de la communauté internationale visant àdélégitimer l’État d’Israë l  » n’était pas anodin.

D’abord parce que cela était un rappel nécessaire du climat souvent très hostile dans lequel vont se tenir ces négociations, mais aussi pour dénoncer on ne peut plus clairement « une tentative de boycott de l’intérieur  » venue d’artistes israéliens qui, emboîtant le pas aux boycotteurs divers, avaient refusé de donner des représentations prévues dans l’implantation d’Ariel


Ce qu’ils avaient fait dans un premier temps, s’alignant ainsi sur les exigences palestiniennes – et anti-israéliennes telles qu’elles étaient formulées récemment dans le New York Times –. Ceux-ci voulaient mettre une condition suspensive àla reprise des négociations directes, àsavoir le gel des implantations.. en dépit des assurances américaines qui garantissaient des négociations sans préconditions.


Mais Benyamin Netanyahou se félicitait en ce 29 aoà»t que le ministre de la Culture Limor Livnat a pu “annoncer que les théâtres concernés ont fait savoir qu’ils joueraient comme prévu dans les diverses communautés.†Le Premier ministre rappelait d’ailleurs que si « chaque personne, chaque artiste a le droit d’avoir une opinion politique. Il ou elle peut l’exprimer mais, en tant que gouvernement, nous ne sommes pas tenus de financer des boycotts, nous n’avons pas àfinancer de boycott contre des citoyens israéliens de quelque manière que ce soit.  »


Il est vrai que des Israéliens tentent de saboter les négociations àvenir et dont ne voulait pas Mahmoud Abbas. A titre d’exemple, Ouri Avnery, ex-député, connu pour ses prises de position anti-israéliennes, a récemment eu les honneurs de l’agence de presse palestinienne Maan News. Sans aucune logique, puisqu’il appelle de ses vÅ“ux la création d’un État palestinien, il y justifie le boycott pour cause « d’occupation  » alors que, justement, vont commencer des négociations qui devraient mener àla création de cet État, pour peu que, comme le rappelle sans cesse Benyamin Netanyahou « le leadership palestinien s’engage dans ces négociations avec le même degré de sérieux que nous.  » Mais que des acteurs prennent ce type de position était une nouveauté préoccupante.


Israë l, État du peuple juif, fin du conflit, une sécurité véritable tirant les leçons du passé




Dans ces remarques faites en début de semaine, le Premier ministre israélien redisait ce que sera son but dans ces négociations : « non pas un arrêt tactique entre deux guerres ou deux poussées de terrorisme, mais une paix basée sur la reconnaissance, la sécurité, la stabilité et la prospérité économique entre deux peuples, paix qui durera pour nous et nos enfants.  »


Pour y parvenir, la partie israélienne estime qu’il doit y avoir « la reconnaissance d’Israë l en tant qu’État national du peuple juif, la fin du conflit et des demandes faites àIsraë l....et la mise en place de mesures de sécurité tangibles sur le terrain pour s’assurer qu’il n’y aura pas en Judée Samarie de répétition de ce qui s’est passé au Liban et dans la Bande de Gaza après qu’Israë l s’en soit retiré. Il y aura bien sà»r de nombreux autres points mais je note que ces trois principes sont les composants de base de l’approche israélienne.  »


Benyamin Netanyahou rappelait qu’àWashington outre le Président Obama pour la partie américaine et les Palestiniens, il rencontrerait les dirigeants égyptien et jordanien – àla tête de pays en paix avec Israë l -.


Le Premier ministre terminait son intervention en évoquant la rentrée scolaire et les changements dans les programmes ainsi que les efforts faits pour aider les enfants de familles défavorisées.