Albert Capino - PRIMO-Europe
La notion “d’otage†permet bien des accomodements. Allant du clientélisme aux compromissions en passant par l’audimat. La malheureuse aventure de nos deux compatriotes enlevés nous en donne l’exemple. On nous le rappelle tous les jours. Mais quid des autres ? De tous les anonymes séquestrés, battus, torturés, vendus dans l’indifférence générale ? Ils sont plusieurs milliers de par le monde, sans que personne ne s’en émeuve. Faudra-t-il que le boulet souffle à nos oreilles pour que nous commencions à nous en soucier ?