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Les crimes de guerre des Palestiniens
Par Ted Lapkin, analyste politique pour le Conseil des affaires juives et pour Israë l-Australie
Article mis en ligne le 8 mars 2004

Article paru le 27 février 2004 au www.FrontPageMagazine.com
Traduit par Bertus www.nuitdorient.com

L’expression « une image vaut plus que 1000 mots » est un aphorisme qui a perdu sa force par un usage galvaudé et rebattu. Mais parfois même un truisme rabâché peut faire mouche.

Depuis le début de la guerre d’usure menée par les Palestiniens contre Israë l, on a écrit des milliers de pages pour en décrire les péripéties et les rebondissements. Mais c’est la photo prise par un reporter de l’Associated Press lors d’un récent incident àGaza qui a été le révélateur de l’essence même du conflit, jusqu’ici négligée par les médias.

Le personnage saillant de l’image prise sur le vif est un « militant du Hamas » selon la légende. On voit clairement sur la photo un combattant armé portant un uniforme de combat « para » ainsi qu’un fusil d’assaut AK47 le long de son dos : ce combattant du Hamas est en train d’actionner un lanceur de rocket. Mais la photo montre également une ribambelle de jeunes garçons, certains ayant moins de dix ans, se pressant autour de cette pièce d’artillerie, pendant que le combattant l’arme.

Au cas où certains lecteurs se posent la question de savoir ce que faisaient ces gamins autour d’une arme aussi dangereuse, la légende de la photo explique « un militant masqué du Hamas allume un mortier contre des forces Israéliennes qu’on ne voit pas, alors que des enfants Palestiniens tentent de le couvrir contre une éventuelle tentative de représailles de ces forces, lors de leur incursion aux environs de Gaza le mercredi 11 février 2004 ».

Cette image singulière mais crue montre la réalité la plus abjecte de cette guerre, dans laquelle des Palestiniens utilisent en permanence leurs propres enfants comme bouclier.

Il est vrai que les porte-parole Palestiniens omettent de mentionner cette tactique de guerre inhumaine où des enfants sont offerts en sacrifice et ne souhaitent pas en débattre, accusant avec véhémence de tendancieux quiconque qui ose aborder le sujet.

La leader palestinienne Hanan Ashrawi donne l’exemple frappant de cette rhétorique àla « jiu jitsu », lorsque cette question a été soulevée, lors de sa récente visite en Australie. « Dire que nous n’aimons pas nos enfants, c’est manifestement une accusation raciste, c’est vraiment horrible de nous accuser de cela ! » dit-elle. En effet cela est horrible…

Une preuve formelle de cette situation nous provient du correspondant du journal arabe « Al Sharq al Awsat » (le Moyen Orient) paraissant àLondres, Houda al Hussein. En novembre 2000, cette journaliste a écrit un article cinglant àpropos de l’exploitation d’enfants par les chefs de l’Autorité qui « donnent sciemment des ordres dans le but de mettre fin àleur enfance, même si cela signifie souvent leur mort »

En fait les témoignages concordent pour conclure que l’Autorité Palestinienne a un recours officiel aux enfants dans la guerre d’usure actuelle, même s’ils se trouvent en danger de mort. Ainsi le Ministre Palestinien de l’Education édite des livres scolaires pour les niveaux 5 et 6 qui exaltent les vertus du « martyr » (shahadah). En juin 2002, la télévision palestinienne a diffusé un interview de propagande avec un enfant de 11 ans appelé Yousra qui a déclaré que tout enfant palestinien dit « Ã” Allah, comme je désire devenir un martyr ! »

Comme ils ne peuvent vaincre militairement les Israéliens, les Palestiniens ont mis au point un plan de bataille pour les vaincre sur le plan diplomatique. Ce plan est basé sur une offensive de « relations publiques ». La tactique utilisant des enfants comme des pions qu’on pose sur l’échiquier du combat est inspirée d’un calcul dans lequel le cynisme dépasse le savoir-faire médiatique.

Les Palestiniens ont développé une stratégie de communication qui est fondée sur les prémisses que la largeur des « manchettes » des journaux est inversement proportionnelle àl’âge de la victime ! Un mort de 13 ans aura une manchette plus large qu’un mort adulte et aura plus d’effet médiatique. Ainsi il devient légitime de sacrifier des enfants sur l’autel de la « démonisation » d’Israë l.

La publicité macabre des Palestiniens est d’abord immorale, ensuite illégale. L’article 51 des Protocoles additionnels de la convention de Genève interdit des civils dans le combat « pour servir de bouclier àdes objectifs militaires ou pour couvrir, favoriser ou entraver des opérations militaires ». De plus la Cour Internationale de Justice considère « qu’enrôler ou recruter des enfants de moins de 15 ans, ou s’en servir pour qu’ils participent àdes combats internationaux ou non est un crime de guerre ».

Ainsi même si les attaques qui ont pour but d’assassiner délibérément des civils israéliens sont exclus de ce texte, les organisations terroristes et l’Autorité Palestinienne qui les tolère sont par deux fois des « criminels de guerre ».

Il est grand temps de libérer notre discours public officiel du corset du « politiquement correct » et de faire état de vérités qui éclatent aux yeux. La culture dominante de la société palestinienne fait la promotion du « meurtre d’honneur » comme l’expression suprême des valeurs familiales et celle de la « bombe humaine » comme la magnifique expression des valeurs nationales. L’exploitation d’enfants et de jeunes adolescents comme « chair àcanon » montre que le culte de la mort promu par l’Autorité Palestinienne non seulement dévalorise la vie humaine, mais empêche également toute solution de paix au Moyen Orient. (1)


(1) notes du traducteur :

  • Le 26 février 2004, l’armée israélienne arrête àToubas 3 enfants palestiniens âgés de 12, 13 et 15 ans, armés, qui tentaient de s’infiltrer en Israë l àpartir de la Cisjordanie. Les enfants ont avoué qu’ils cherchaient àentrer àAfoula pour tirer sur la foule et mourir en martyrs. Ils ont été entraînés au maniement des armes par le Djihad Islamique. L’Associated Press a rapporté cet événement comme ayant « choqué les Palestiniens », sans mentionner la propagande et la culture favorisant le martyr !
  • À son arrivée àGaza en 1994, venant de Tunis, Arafat n’a-t-il pas dit àson peuple « faîtes 12 enfants, 10 pour moi et gardez 2 pour vous ! »
  • Il est aujourd’hui notoire que l’affaire « Mohamed al Doura » qui a défrayé la chronique était une mise en scène macabre àl’intention de l’opinion publique mondiale, àlaquelle se sont prêtés des reporters travaillant pour la télévision française….