Les deux régimes étaient étroitement liés. Celui d’Alger pourrait-il connaître le sort de celui de Damas ?L’Algérie est l’un des rares pays à regretter l’éviction du « boucher de Damas ». La chute du tyran syrien affaiblit sa posture stratégique et la plonge un peu plus dans l’impasse géopolitique. Fidèle alliée de la dictature d’Assad père (Hafez) puis fils (Bachar), elle est désormais privée d’un partenaire qui lui était aussi proche que précieux. Le 3 décembre, elle affirmait encore par communiqué officiel sa « solidarité inébranlable » avec la « nation sœur », alors que les rebelles islamistes marchaient sur Damas.
Leçon syrienne pour l’Algérie
Le Point.fr Par Luc de Barochez
Article mis en ligne le 17 décembre 2024