« Les communautés existantes aujourd’hui en Judée Samarie ne resteront pas toutes », a déclaré Ariel Sharon dans une interview accordée à une télévision privée israélienne, la chaîne 10.
Il a répété que son pays maintiendrait en revanche sous son contrôle « les grands blocs ’implantations (..) liés territorialement à Israë l » ainsi que « des zones de sécurité ».
« Cela ne peut avoir lieu que lors des dernières phases » d’éventuelles négociations avec les Palestiniens, a-t-il ajouté.
Les propos de Ariel Sharon, qui avaient été cités peu auparavant par Galei Tsahal, interviennent une semaine après la fin de l’évacuation des habitants des implantations de la bande de Gaza et de quatre implantations du Nord de la Rive Occidentale, dans le cadre du plan de « désengagement » israélien.
A plusieurs reprises depuis, Ariel Sharon a assuré son opinion publique que dans le cadre de tout accord futur avec les Palestiniens, six grands blocs d’implantations seront maintenus sous contrôle israélien dans la Rive Occidentale , notamment autour de Jérusalem.
Au cours de l’interview, Ariel Sharon s’est par ailleurs livré à une attaque contre son rival au sein de son parti, le Likoud, Benjamin Netanyahu, qui n’a pas, selon lui, les capacités requises pour diriger un Etat comme Israë l.
« Il faut pour ceci, une sérénité, une faculté de jugement et des nerfs solides et Netanyahu n’a rien de tout cela », a déclaré M. Sharon dans le seul extrait de cet entretien diffusé pa Galei Tsahal.
Benjamin Netanyahu a démissionné une semaine avant le début de l’évacuation des habitants des implantations de son poste de ministre des Finances afin de manifester son opposition au plan de désengagement.