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La Barrière de Sécurité
Communiqué de presse de M. Nissim Zvili, Ambassadeur d’Israë l en France
Article mis en ligne le 9 octobre 2003
dernière modification le 11 octobre 2003

La décision de construire une barrière de sécurité fait partie de la lutte contre le terrorisme. Il s’agit làd’un moyen passif supplémentaire pour empêcher les terroristes palestiniens d’atteindre les civils israéliens. Il n’est question ni de frontière, ni de barrière définitive.

LE SEGMENT MURAL

  • Le long de la barrière de sécurité il existe un mur de béton, mais il ne mesure que
    7 kilomètres sur les 170 ! et il est construit sur le territoire israélien !

Ce mur est édifié sur 3 tronçons. Le premier tronçon longe la ville de Kalkylia mais ne l’entoure pas. En effet il suit principalement le tracé de la nouvelle autoroute nationale numéro 6. Le deuxième tronçon passe près de Tulkarem et le dernier borde un village israélien : Bat Hefer.

  • Ce type de mur existe sur les autoroutes européennes en tant que mur anti-bruit. Il a été bâti bien avant l’édification de la barrière de sécurité, àla demande de la compagnie internationale (non-israélienne) chargée de la construction et du fonctionnement de l’Autoroute n° 6. Cependant, des tireurs palestiniens ont visé régulièrement les employés de cette compagnie internationale. C’est alors que, malheureusement, ce mur acoustique est devenu un mur balistique.

L’ESSENTIEL DE LA BARRIERE

  • Les 163 kilomètres restants sont constitués d’une barrière électronique. Comme celle qui existe depuis de nombreuses années autour de la Bande de Gaza, avec le Liban, la Syrie et la Jordanie. Ces barrières n’ont jamais empêché la signature de paix entre Israë l et ses voisins. De plus, elles peuvent se faire déplacer facilement et leur tracé a connu des changements lors des accords de paix .
  • La partie Nord de la barrière dispose de 41 portes de passage pour les agriculteurs palestiniens ayant des champs de l’autre côté de la barrière ainsi que pour les élèves se rendant àl’école. La traversée des portes est assurée en coordination avec l’armée israélienne et en accord avec les besoins des civils palestiniens.

A L’EXTERIEUR DE LA BARRIERE

  • Il ne s’agit pas d’une annexion de territoires palestiniens. Sur les 170 kilomètres déjàconstruits,seulement 1.6% du territoire disputé a été entamé. En cas de volonté d’annexion il serait ridicule de clamer une annexion sur 1.6 0u territoire. De plus, Israë l s’est engagé àpayer un fermage pour chaque mètre carré au-delàde la barrière.
  • La majeure partie de la terre entamée est une terre non cultivée et qui n’appartient pas àdes propriétaires privés.
  • A l’ouest de la barrière, il restera alors moins de 5.000 Palestiniens. Ils recevront d’office tous les papiers nécessaires pour passer d’un côté àl’autre

A L’INTERIEUR DE LA BARRIERE

  • Le Gouvernement israélien a pris la décision de ne pas construire une barrière àl’Est des territoires disputés. Cela va laisser sans doute plus de 90 0es territoires sous contrôle palestinien.
  • Grâce àcette barrière, les « check points » et les barrages entre les villages palestiniens ne seront plus nécessaires ce qui allégera considérablement la vie quotidienne des Palestiniens.
  • Trois grands points de passage pour les véhicules (les poids lourds etc.) existeront àTulkarem, Jénineet Kalkylia comme celui qui existe déjààCarni dans la Bande de Gaza. Ceci permettra de reprendre les activités d’échange commercial entre Israéliens et Palestiniens.
  • Depuis l’édification de la barrière le nombre de Palestiniens autorisés àtravailler en Israë l a triplé.

INDEMNITES

  • Israë l a ouvert un fond d’indemnités de la somme de 250 millions de shekels soit 50 millions d’euros. Ce qui correspond à5 ans de revenu pour les Palestinien affecté par la construction de cette barrière. Cette somme est renouvelable tous les 5 ans.
  • Durant la construction de la barrière 63.000 oliviers ont été déplacés. Le lieu de leur réimplantation finale est déterminé par leurs propriétaires palestiniens.
  • Aucun village n’est privé de sa source d’eau. Chaque villageois peut continuer àtravailler comme auparavant.
  • La plupart des Palestiniens méritant des indemnités ne les utilisent pas, àcause des ordres politiques reçus par l’Autorité Palestinienne.