L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a demandé à l’université de Nanterre-Paris X d’interdire une association étudiante sur le campus, l’Association générale des étudiants de Nanterre (AGEN) qu’elle accuse d’être à l’origine d’incidents.
Dans un communiqué publié mardi, l’UEJF évoque de récentes lettres de menaces anonymes reçues au bureau national et mettant nominativement en cause un étudiant, ancien responsable de l’UEJF à Nanterre, ainsi qu’un graffiti découvert le week-end dernier à l’université et déclarant « Nike l’UEJF et X » (le nom de l’étudiant).
Bien que rien ne soit signé, l’UEJF demande l’interdiction de l’AGEN qu’elle dit « porteuse d’un discours violent » et accuse d’être « à l’origine de nombreux incidents avec l’UEJF ».
Déjà , début novembre, l’UEJF avait porté plainte à la suite de la diffusion à Nanterre d’un tract signé de la CNT (anarchistes) et l’AGEN (extrême gauche) et traitant l’UEJF d’organisation « raciste, défendant le sionisme, c’est-à -dire la colonisation de la Palestine et l’apartheid ». Il ajoutait que l’UEJF était « rattachée à l’extrême droite israélienne » et que c’était « une organisation confessionnelle qui n’a pas sa place dans une université laïque, tout comme l’aumônerie ».
La Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) et le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) avaient apporté leur soutien à l’UEJF dans cette affaire.