M. Yaakon Levy a rappelé que le Hamas est une organisation terroriste dont l’objectif est la destruction d’Israë l.
Rantissi, un de ses dirigeants les plus extrémistes, se vantait ouvertement de tous les attentats suicides en Israë l et a clairement énoncé les objectifs politiques du Hamas à l’égard d’Israë l, dont il n’accepte pas l’existence.
Sous la direction de Rantissi, le Hamas a envoyé plus de cent kamikazes qui ont perpétré des attentats suicides dans lesquels 377 Israéliens ont perdu la vie et des milliers ont été blessés.
M. Levy a souligné que Rantissi, comme Yassine, a personnellement approuvé des douzaines d’attentats suicides massifs dans le cadre de la stratégie du Hamas.
Rantissi, lui-même pédiatre de profession, a envoyé des enfants au suicide. Il s’est déclaré non seulement ennemi d’Israë l mais aussi de la paix, de la feuille de route et de tout effort pour parvenir à un cessez-le-feu.
Lorsque Israë l répond à ces attaques en légitime défense en frappant la source de cette terreur, à la tête de cette organisation que les États-Unis et l’Union européenne ont définie comme terroriste, ou lorsqu’il cherche à se protéger par une barrière de sécurité, Israë l fait face aux critiques.
Le droit à la vie d’un des peuples représenté dans cette assemblée n’est-il pas aussi sacré que celui des autres, s’est interrogé M. Lévy qui a dénoncé les deux poids, deux mesures qui prévalent dans les décisions de la Commission ?
L’Autorité palestinienne aurait du agir contre les groupes terroristes tels que le Hamas.
Ne l’ayant pas fait, Israë l a l’obligation de défendre ses citoyens contre les vagues continues d’attaques suicides, a-t-il fait valoir indiquant que le matin où Rantissi a été tué, le Hamas avait envoyé un autre kamikaze dans la zone industrielle d’Eretz.
Mais le Hamas n’est pas la seule organisation qui a adopté une politique radicale, a-t-il relevé, faisant remarquer que depuis qu’il a attiré l’attention sur le papier à en-tête utilisé par l’Observateur de la Palestine, qui présentait une carte de la Palestine qui englobe la bande de Gaza, la Cisjordanie et Israë l dans ses frontières d’avant 1967, celui-ci ne distribue plus de discours écrit, ne voulant pas exposer la large disparité qui existe entre ses discours et la politique formelle de son organisation, l’OLP.
Rappelant qu’Israë l a récemment pris une initiative majeure pour se désengager de Gaza, M. Levy a souhaité que les Palestiniens saisissent cette occasion pour mettre un terme à la vague de violence et s’engager à nouveau dans un processus de dialogue.