Né à Alger dans une famille juive, le compositeur, arrangeur et chef d’orchestre s’était révélé aussi à l’aise dans la relecture d’œuvres classiques que dans une confrontation avec la musique la plus contemporaine
Roi de l’improvisation, le pianiste Martial Solal, décédé jeudi, était l’un des rares Français à avoir imposé son nom sur la scène jazz internationale, faisant jeu égal avec les plus grands Américains.
Compositeur, arrangeur, chef d’orchestre, il s’est révélé aussi à l’aise dans la relecture d’œuvres classiques que dans une confrontation avec la musique la plus contemporaine. Il est décédé jeudi à l’âge de 97 ans, a annoncé à l’AFP son fils Eric Solal.
On lui doit de nombreuses bandes originales de films, notamment celle du manifeste de la Nouvelle Vague, « A bout de souffle » du cinéaste français Jean-Luc Godard, et il a enregistré plus d’une centaine de disques, en solo, duo, trio ou encore en big band.
Décès à 97 ans du pianiste Martial Solal, grand nom du jazz
Times of Israel en français - AFP
Article mis en ligne le 13 décembre 2024