Voici un siècle, les nationalistes arabes regardaient le sionisme comme un allié. Après soixante-dix ans de guerre, cette vieille intuition va-t-elle reprendre corps ?
Inévitable, le conflit israélo-palestinien ? Rien n’est moins sà »r. Théodore Herzl, le fondateur du sionisme, affirme dès 1896 que le futur « Etat juif  » ne peut être créé que de manière pacifique et dans le cadre du droit international. Sept ans plus tard, dans son roman d’anticipation Altneuland (en français : Terre ancienne, Terre nouvelle), il précise sa pensée : les musulmans palestiniens seront des citoyens à part entière du nouvel Etat et participeront à une prospérité générale…
Un siècle entre sionistes et Arabes
Michel Gurfinkiel
Article mis en ligne le 5 juin 2018
dernière modification le 6 juin 2018