Ce jeudi à Jérusalem se déroulent les commémorations du 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz. Alors que les derniers témoins directs de la Shoah disparaissent, une association israélienne réfléchit aux moyens pour perpétuer cette Mémoire. Avec parfois des initiatives très originales.L’hôtel est niché dans les collines boisées de la périphérie de Jérusalem. A l’invitation de l’association Zikaron BaSalon (la mémoire au salon) qui organise une série de tables rondes, une centaine de femmes et d’hommes âgés de 20 à 70 ans sont assis par terre en tailleur voire allongés sur des matelas et ils rient. Ils rient beaucoup en écoutant le conférencier leur parler… de la Shoah. Face à eux, façon stand-up à l’américaine, le comédien Adir Miller planche avec humour sur une question très sérieuse a fortiori en Israël : peut-on rire de la Shoah ? Pour l’artiste, lui-même fils de déportés, la réponse est évidemment positive
Comment transmettre la Mémoire de la Shoah au XXIe siècle ?
Article mis en ligne le 22 janvier 2020