Un rapport publié par le Centre des études stratégiques et internationales de Washington, affirme que 42 missiles balistiques israéliens de type « Jericho », dotés de têtes conventionnelles, seraient à même de détruire ou de porter un coup fatal aux installations nucléaires iraniennes, et de « libérer » l’Etat hébreu des contraintes liées à une attaque aérienne.
Selon Abdullah Toukan, le chercheur responsable de ce rapport de 114 pages, les missiles Jéricho III sont capables d’une précision suffisante pour atteindre les cibles visées, et leur efficacité est autrement plus redoutable que celle pouvant être obtenue par une attaque aérienne. 42 de ces fusées équipées de bombes de 750 kg « sont susceptibles de frapper durement voire de détruire totalement les installation d’Ispahan, Natanz et Arak ».
Les experts israéliens estiment pour leur part que le risque d’une riposte effective à l’aide de la centaine de missiles Shihab déployés par l’Iran, est réduit, une grande majorité de ceux-ci pouvant être détruits en vol par l’antimissile H’ets.
Cette option israélienne pourrait toutefois être sérieusement compromise si l’Iran aboutissait dans ses efforts incessants de se doter des S-300 soviétiques, leur permettant de rendre leur espace aérien très difficile à percer.
Guilad Shalit
Entêtement du Hamas
Selon Al Hakyat, le quotidien en langue arabe paraissant à Londres, cÂ’est la détermination infaillible des islamistes à obtenir la libération de tous les 450 terroristes « lourds » figurant sur leur liste, qui a fait capoter les négociations, hier soir au Caire, entre Israël et le Hamas.
LÂ’organisation terroriste qui détient lÂ’otage israélien depuis 996 jours, a accusé Israël de lÂ’échec des négociations, et précisé que les conditions posées par le Hamas pour le retour de Guilad Shalit parmi les siens, nÂ’ont pas évolué tout au long des négociations, et que pour que celles-ci puissent se conclure, tous les prisonniers palestiniens exigés doivent être libérés et réintégrer leurs foyers dÂ’origine en Cisjordanie et à Gaza.
Autorité palestinienne
Réconciliation Fatah-Hamas mal en point
Parallèlement à lÂ’échec des négociations entre le Hamas et Israël pour la libération de Guilad Shalit, les pourparlers de réconciliation organisés sous lÂ’égide de lÂ’Egypte, entre les islamistes et le Fatah de Mahmoud Abbas semblent également fort compromis.
Le président palestinien exige notamment que tous les ministres du gouvernement dÂ’union, qui serait formé conjointement, soient des technocrates indépendants et professionnels, et non des politiques, qui doivent de surcroît bénéficier de son approbation personnelle.
Pour le Fatah, tous ces ministres doivent également pouvoir se mouvoir librement de Gaza en Cisjordanie, cette exigence éliminant dÂ’office tous ceux dont les déplacements sont limités par Israël.
Des différends existant également concernant la reconnaissance de l’Etat hébreu, lÂ’organisation des services de sécurité palestiniens, ou encore la répartition des portefeuilles, Mahmoud Abbas a estimé que ces négociations allaient vers un échec.
Société
Manifestation des conducteurs de tracteurs
« A peine les pelles de nos bulldozers sÂ’élèvent-elles, que des gens commencent à crier "terroriste, terroriste !". On nous prend tous pour des assassins » protestent les conducteurs de bulldozers qui ont manifesté hier avec leurs engins, devant le stade Teddy de la capitale.
Trois attentats ont été perpétrés avec des tracteurs, ces derniers mois à Jérusalem, et selon les conducteurs, leurs conditions de travail sont devenues « dangereuses », car ils sÂ’estiment eux-mêmes menacés, alors que les auteurs de ces trois attaques ont tous été abattus.
Education
Irrégularités dans les Universités
Alors que les étudiants israéliens des universités poursuivent leur combat pour la baisse des frais de scolarité, le dernier rapport du contrôleur de lÂ’Etat, le juge Micha Lindenstrauss, fait apparaître que des augmentations exceptionnelles ont été accordées au corps professoral, sans lÂ’autorisation du ministère des Finances.
Dans plusieurs facultés, particulièrement pointées du doigt, où différentes primes ont été attribuées et autres irrégularités constatées, les déficits en hausse, sont supérieurs à ceux annoncés. « Si les universités continuent dÂ’agir ainsi, une atteinte risque dÂ’être portée à leur capacité dÂ’exercer leur fonction comme il se doit, et à la confiance que leur accorde le public et les donateurs en Israël et à lÂ’étranger » met notamment en garde Lindenstrauss.
Sport
Qualification de Peer, Ram et Levy
Malgré la défaite de Shahar Peer (21 ans, 49e joueuse mondiale) en huitièmes de finale des épreuves de simple-dames dÂ’Indian Wells, contre la biélorusse Victoria Azarenka (19 ans, 11e au classement), les joueurs israéliens ont enregistré des bonnes performances aux épreuves de double du même tournoi, avec la qualification, pour les quarts de finale, de Shahar Peer et de sa partenaire argentine Gisela Dulko, ce qui assure déjà à lÂ’Israélienne 250 points de classement et 22.000 dollars de prix.
Côté hommes, Andy Ram sÂ’est également qualifié pour ce même stade de la compétition avec son partenaire biélorusse Max Mirnyi.
A Bangkok, cÂ’est Harel Levy qui progresse à lÂ’étape suivante, grâce à sa victoire sur lÂ’argentin Guillermo Coria, ancien finaliste de Roland Garros en 2004, quÂ’il a battu en deux sets sur le score de 6:3, 6:2.
Etranger
Dieudonné ni à Belfort, ni à Besançon
Suite à lÂ’annulation de deux « conférences » de lÂ’humoriste par le groupe Novotel prévues dans les hôtels de Belfort et de Besançon, Dieudonné Mbala Mbala sÂ’est produit lundi dans un bus en présence dÂ’une cinquantaine de spectateurs.
Selon Novotel, la société de production de Dieudonné ne lui a pas fourni les autorisations nécessaires à lÂ’organisation de ce qui, juridiquement, relève de spectacles, malgré la dénomination utilisée de « conférences ».
Rappelons que lÂ’artiste a invité récemment sur la scène du Zénith à Paris, le négationniste Robert Faurisson, auquel il a remis le « prix de lÂ’infréquentabilité et de lÂ’insolence ».
Sciences et High Tech
Inauguration du Laboratoire européen associé de neurosciences (FILN)
Le Laboratoire Européen Associé (LEA) « France-Israel Laboratory of Neuroscience - FILN » sera inauguré à Jérusalem le 18 mars 2009 par les professeurs Catherine Brechignac, présidente du CNRS, Alain Blanchard, vice-président de l’Université Victor Segalen (Bordeaux) et Menahem Magidor, président de l’Université Hebraïque de Jerusalem.
Le LEA « FILN » est dédié aux études fondamentales et cliniques du cerveau afin d’en comprendre le fonctionnement et les disfonctionnements. Résolument interdisciplinaire, le LEA est solidement ancré sur une vingtaine de scientifiques, expérimentateurs et théoriciens, qui collaborent depuis de nombreuses années. Il implique 3 Unités mixtes de recherche françaises de lÂ’Université Victor Segalen (Bordeaux 2), lÂ’Université Paris Descartes (Paris 5) et relevant de lÂ’Institut des sciences biologiques du CNRS et 5 équipes de lÂ’HUJI. Les co-directeurs de FILN sont David Hansel, physicien, directeur de recherche (CNRS) au Laboratoire de Neurophysique et Physiologie de l’Université Paris Descartes et Israel Nelken, professeur de neurobiologie à l’Université Hebraïque de Jerusalem.
Les recherches conduites dans le cadre du LEA concerneront les neurosciences computationnelles, la neurophysiologie sensorimotrice, lÂ’apprentissage et la mémoire, la prise de décision et la neuroéconomie.
Les thèmes spécifiques de recherches du LEA pour les deux prochaines années concernent la formation d’objets auditifs dans le cadre des processus pré-cognitifs du système auditif, et, sur un plan théorique, du traitement du signal ; la physiopathologie du motoneurone et de son unité motrice, avec la détermination de l’ordre des altérations fonctionnelles au cours de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), avec dÂ’importantes implications cliniques ; la physiologie et la physiopathologie des ganglions de la base et leurs implications dans la maladie de Parkinson ; la neuroéconomie et les mécanismes cellulaires et de réseaux sous-jacents à la prise de décision.
Nouvelles brèves
Israël, le 17/03/09
DIPLOMATIE : Le Portugal a appelé les pays européens à faire fermement pression sur Israel pour lÂ’empêcher dÂ’étendre les implantations de Judée-Samarie.
EDUCATION : Les frais de scolarité des étudiants des universités sont susceptibles dÂ’être augmentés de 300 shekels, suite à un différend entre le ministère des Finances et celui de lÂ’Education.
POLITIQUE : Avigdor Lieberman a appelé « les amis des partis de droite à se dépêcher et à agir pour aboutir à la formation dÂ’un gouvernement », appelant de ses vÂœux que celui-ci puisse être « bouclé » en début de semaine prochaine.
GUILAD SHALIT : Le bureau du Premier ministre a publié la liste de 10 prisonniers palestiniens quÂ’Israël est prêt à libérer et à expulser à lÂ’étranger, ainsi quÂ’une liste de 10 autres prisonniers que lÂ’Etat hébreu se refuse catégoriquement à relâcher.
JUSTICE : LÂ’avocat de Roni Ron, accusé du meurtre de sa petite fille, Rose, âgée de 4 ans, a démissionné, nÂ’ayant pas été payé par son client. Le tribunal de Petah Tikva va mandater un nouveau défenseur, de la fonction publique.
GUILAD SHALIT : Le leader du parti Shas, Elie Yishaï, a déclaré que le présent gouvernement nÂ’arrivera apparemment pas à conclure lÂ’affaire Shalit, mais que le suivant « aura la même obligation, aussi intense » de ramener Guilad.
EDUCATION : « Il est inconcevable quÂ’il nÂ’y ait pas de budget pour subventionner les études mais quÂ’il y en ait pour des augmentations de salaires conséquentes pour les professeurs » a déclaré le président de lÂ’Union des étudiants israéliens.
POLITIQUE : Le député Ofir Pinés a retiré sa candidature de la présidence du groupe parlementaire Travailliste à la Knesset, au profit de lÂ’actuel ministre Itshak Herzog faisant figure de favori.
SECURITE : 16 Palestiniens recherchés par Israël, ont été arrêtés par Tsahal au cours de la nuit passée dans les régions de Ramallah et de Hébron.
CRIMINALITE : La police a arrêté, à Tel-Aviv, deux revendeurs de drogue qui avaient en leur possession 600 doses destinées à la revente immédiate.
ECONOMIE : Le nombre d’offres dÂ’emploi a enregistré une baisse dÂ’environ 8%, au cours des mois de janvier et de février, par rapport à la moyenne mensuelle de 2008.
Nouvelles brèves, International
Monde, le 17/03/09
ALLEMAGNE : Les parents de Tim Kretschmer, lÂ’adolescent qui a assassiné, la semaine passée avec une arme à feu, 15 personnes, dont 12 dans le lycée où il étudiait, ont exprimé leur désolation devant cet acte que rien, selon eux, nÂ’aurait pu laisser prévoir.
IRAN : Téhéran a nié que lÂ’avion sans pilote abattu lundi dernier par les américains au nord est de Bagdad, après une surveillance de 70 minutes, lui appartienne.
DANEMARK : Le parlement a entériné une nouvelle loi permettant lÂ’adoption dÂ’enfants par des couples homosexuels, par 62 voix contre 53.
IRAK : Omar al-Bagdadi, un des chefs dÂ’Al Queda, a déclaré que la décision américaine de retirer prochainement ses troupes du pays, est « un aveu de défaite », et précisé que le pouvoir en place en Irak est « illégitime ».
AUTRICHE : Les 8 jurés du tribunal de Sankt-Pölten, à 60 km de Vienne, devrait annoncer le verdict ce jeudi, dans le procès de Josef Fritzl accusé dÂ’homicide, esclavagisme, viol, séquestration, et inceste.
MADAGASCAR : LÂ’armée malgache sÂ’est rangée derrière maire de la capitale, Andry Rajoelina, contre lÂ’actuel président au pouvoir, Marc Ravalomanana, et pris dÂ’assaut le palais d’Ambohitsorohitra.
IRAN : Le PM britannique, Gordon Brown, a déclaré que les Iraniens devaient accepter la proposition de dialogue des Américains, sur leur programme nucléaire, faute de quoi ils sÂ’exposaient à une aggravation des sanctions à leur encontre.
ONU : Selon lÂ’Unesco « la demande croissante dÂ’eau potable, nécessite plus que jamais une politique efficace de gestion des ressources ».
AFGHANISTAN : Un soldat des forces de lÂ’Otan a été tué lors dÂ’une attaque de rebelles islamistes armés. Dimanche, quatre autres militaires avaient trouvé la mort dans lÂ’explosion dÂ’une charge contre leur patrouille.
MYANMAR : La junte militaire au pouvoir au Myanmar (Birmanie) a arrêté cinq militants, appartenant au parti dÂ’opposition au régime, dont le dirigeant, Aung San Suu Kyi, est lui-même assigné à domicile depuis plusieurs années.
Médias et Internet
« Une autre voix contre lÂ’islam que celle de lÂ’UDC »
© Yves Petignat - LE TEMPS
Iranienne vivant en Allemagne, Mina Ahadi a fondé un « comité des ex-musulmans », qui naît à présent en Suisse. Elle lutte contre lÂ’islam politique quÂ’elle juge contraire aux droits humains
En plein débat sur les minarets, Mina Ahadi, une Iranienne dÂ’origine qui a fui le régime islamique, militante de la séparation Eglises-Etat, menacée de mort, a présidé vendredi à Berne au lancement du premier « Comité central des ex-musulmans de Suisse », une organisation similaire à celle quÂ’elle a lancée en Allemagne où elle réside.
Le Temps : « Nous avons abjuré ! », dit votre slogan. Comment justifier la campagne que vous venez de lancer ? La religion nÂ’est-elle pas une question personnelle ?
Mina Ahadi : Nous constatons depuis quelques années une montée de lÂ’islam politique en Europe. Je viens dÂ’Iran où lÂ’islam politique est apparu après la révolution. Pour moi, la religion est dÂ’abord une affaire privée. Mais en Allemagne, les organisations musulmanes sont très actives et pas uniquement pour des questions de foi. Toutes ces organisations prétendument religieuses ont des contacts avec lÂ’Arabie saoudite, le gouvernement turc ou le régime islamiste en Iran. Elles cherchent encore une fois à sÂ’immiscer dans notre mode de vie, notre intégration, notre avenir. JÂ’ai fui un régime islamique en Iran et je constate quÂ’ici lÂ’islamisme est aussi actif. Les gouvernements occidentaux, sous le couvert de la liberté religieuse ou de lÂ’intégration, collaborent avec ces organisations islamiques, donnent de lÂ’argent, construisent des mosquées. Mais ils se taisent au sujet des « crimes dÂ’honneur », des violences faites aux femmes et aux enfants. Nous nous sentons dans lÂ’obligation de parler, de nous occuper de ces problèmes.
– Mais ne peut-il y avoir un islam moderne et tolérant ?
– A mon avis non. On ne peut pas le réformer ; je ne sais pas sÂ’il y a vraiment quelquÂ’un qui veut moderniser lÂ’islam. On peut lire les « hadiths », qui sont la transmission de la parole du prophète. Ils sont hostiles à la femme, aux droits humains. Je ne vois pas comment on pourrait moderniser lÂ’islam, car il faudrait abandonner au moins 90% des citations et versets des « hadiths ».
– Il y a pourtant des musulmans très tolérants, très ouverts.
– Oui, cÂ’est pourquoi on doit faire la différence entre les gens qui professent leur foi et lÂ’islam comme idéologie, comme religion. Nous venons de pays musulmans, comme la Turquie, le Soudan, le Pakistan, etc. Nous avons tous des familles musulmanes et nous défendons des musulmans. Car en Afghanistan ou ailleurs, ce sont des musulmans qui sont tués, des femmes musulmanes qui sont lapidées, des musulmans qui sont terrorisés. Nous parlons des droits des êtres humains, indépendamment de leur religion. Voilà pourquoi notre mouvement des ex-musulmans est important, car nous voulons faire une différence entre lÂ’islam politique et les simples croyants.
– Le problème en Europe, ce nÂ’est pas lÂ’intégration dÂ’anciens musulmans, mais de permettre aux gens qui vont à la mosquée de concilier leur foi et le monde occidental.
– Une association comme la nôtre peut expliquer aux musulmans pratiquants que nous sommes dans un autre pays avec dÂ’autres règles, une autre culture et dÂ’autres traditions. Nous avons fui des pays islamiques car nous avons pensé quÂ’ici nous pouvions vivre plus librement, que les hommes et les femmes y sont égaux, quÂ’on ne peut pas battre les enfants à la maison. Nous devons donc donner les moyens aux musulmans de sÂ’intégrer. Il faut être clair : quand on dit quÂ’ici homme et femme sont égaux, ce nÂ’est pas dirigé contre eux. Ce sont des principes qui valent pour tous ici. Ce nÂ’est pas uniquement la culture occidentale, mais ce sont des droits de lÂ’homme universels. Les gouvernements suisse ou allemand doivent être conséquents avec eux-mêmes. On ne peut pas admettre que sous prétexte que des musulmans viennent dÂ’autres cultures, ils puissent battre leurs femmes ou leurs enfants, sÂ’exclure des règles communes.
– Vous débouchez dans une campagne contre les minarets menée par lÂ’UDC, ne craignez-vous pas dÂ’être manipulés ?
– Je connais lÂ’UDC et je connais les propos racistes qui sont tenus. Et à lÂ’époque jÂ’ai aussi été très fâchée des campagnes xénophobes de ce parti. Je ne crains pas la manipulation. Nous voulons apporter une autre voix contre lÂ’islam que celle des xénophobes. On ne peut pas nous accuser dÂ’être racistes, puisque nous venons dÂ’autres horizons. Nous ne pouvons pas laisser lÂ’UDC mener seule la campagne en faisant un amalgame entre xénophobie et hostilité aux mosquées. Nous voulons apporter une voix de la raison. Nous devons dire quÂ’il y a assez de mosquées et de minarets en Suisse, que nous craignons une radicalisation du climat, que les islamistes viendront un jour exiger des femmes quÂ’elles portent le voile ici en Suisse. Ne rien dire cÂ’est laisser le débat sur le terrain de la xénophobie. Car toutes ces fausses politiques qui se taisent sur lÂ’islam politique aident les racistes et les xénophobes.
LE TEMPS