Nul besoin de test ADN pour reconnaître à Gilad Shalit sa citoyenneté. C’est un otage français autant qu’Israélien, comme l’a fortement rappelé le 6 juillet dernier le président de la République. Or, si des pétitions circulent pour obtenir la libération du jeune soldat enlevé en Israë l et retenu depuis près de cinq cents jours quelque part à Gaza, une gêne bizarre semble paralyser nos leaders d’opinion d’ordinaire plus prompts à la défense des droits de l’homme.
Y aurait-il deux poids, deux mesures ? Des otages innocents et d’autres coupables ? Nous considérons à Tribune Juive qu’il convient pourtant d’agir de la même façon pour Gilad Shalit, prisonnier du Hamas, que pour Ingrid Betancourt, otage des FARC. C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à relayer notre appel et signer notre pétition.