L’agence Reuters annonce que l’Iran a pendu à Téhéran Majid Jamali Fashi, accusé d’avoir assassiné un scientifique iranien, Massoud Ali-Mohammadi, en janvier 2010 pour le compte du Mossad.
Majid Jamali Fashi a été pendu à Téhéran, accusé d’avoir tué un scientifique iranien pour le compte du Mossad. Or, selon des analystes, ce scientifique n’aurait pourtant pas joué de rôle important dans la recherche nucléaire militaire iranienne. L’AIAE ayant même affirmé qu’il n’y participait pas. Le jeune homme de 24 ans aurait pourtant avoué être coupable. Mais lorsque l’on connaît les conditions d’internement du régime iranien, ses violations des droits de l’homme et sa brutalité, on peut douter de la sincérité de ses aveux...
On notera que cette exécution a eu lieu dans la sinistre prison Evin de Téhéran alors même que Michel Rocard se trouvait dans la capitale iranienne, était reçu en grande pompe, avait multiplié les déclarations, dont certaines étaient plus que douteuses, et avait même approuvé une fatwa du Guide Suprême Khamenei interdisant la « production et l’utilisation des armes de destruction massive  » , ce qui, compte tenu des réalités de la recherche militaire nucléaire iranienne, dénoncées notamment par l’AIEA, mais aussi la communauté internationale, montre à quel point les dirigeants iraniens se moquent du monde.
Même culot manifesté par Alaeddin Boroujerdi, Président de la Commission de la Sécurité Nationale et de la Politique Étrangère du Parlement iranien, à l’issue de sa rencontre avec Michel Rocard. Il déclarait, en effet, « Nous les Iraniens croyons que le monde devrait progressivement se débarrasser des armes nucléaires étant donné qu’une seule bombe nucléaire menace la paix globale.  »
L’ancien Premier ministre français a-t-il condamné cette pendaison ? On l’ignore pour l’heure...