Militante américaine, Rachel Corrie, fut écrasée sous les chenilles d’un bulldozer dans la Bande de Gaza en 2003 lors de manifestations anti-israéliennes. Meurtre délibéré pour les anti-israéliens et ses parents qui viennent d’être déboutés de leur plainte contre le ministère de la Défense israélien. Après avoir mené trois enquêtes différentes, s’appuyant aussi sur une expertise réalisée pour la famille, le Tribunal de Haïfa juge que ni le conducteur du bulldozer, ni son commandant ne sont responsables de sa mort qualifiée de « tragique accident  »
Manifestations anti-israéliennes en pleine seconde Intifada
En 2000 Yasser Arafat et l’Autorité palestinienne lançaient l’Intifada Al-Aksa, ou seconde Intifada. Lorsqu’elle prit fin, en 2004, les attentats suicide avaient fait plus de 1.100 victimes israéliennes ou autres et plus de 5.500 morts, dont nombre de terroristes, côté palestinien.
Au cours de cette Intifada des organisations anti-israéliennes militèrent activement contre Israë l. Parmi elles, le très virulent Palestinian Solidarity Movement . Le 16 mars 2003 l’une de ses militantes, Rachel Corrie, étudiante américaine de 23 ans manifestait dans la Bande de Gaza contre les travaux entrepris par l’armée pour lutter contre la pose de bombes dans le Corridor Philadelphie, bande de sécurité entre la Bande de Gaza et l’Égypte, établi pour d’impérieuses raisons de sécurité et prévenir l’entrée d’armes, de munitions et de terroriste à Gaza.
Des forces de sécurité travaillant pour empêcher la pose de bombes dans le Couloir Philadelphie
Dans le jugement qu’il vient de rendre le Tribunal de Haïfa, saisi par les parents de Rachel Corrie qui accusaient le ministère de la Défense de meurtre, rappelle que « l’action décrite dans la plainte était « une action militaire dans le cadre de la guerre », selon tous les critères et que l’État (donc le ministère de la Défense) est exonéré de toute responsabilité. Les forces de sécurité dans le couloir de Philadelphie en 2003 ont été contraintes de procéder à un « nivellement  » du terrain contre les engins explosifs posant un danger tangible à la vie et l’intégrité physique et ne représentait en rien un danger pour les maisons palestiniennes  ».
Réécriture de l’affaire par les anti-israéliens à des fins de propagande
Réécrit à des fins de propagande anti-israélienne, cet événement tragique qui vit la mort de la jeune femme présente une Rachel Corrie s’opposant alors à la démolition de maisons palestiniennes. Ce qui est faux, mais en fit une héroïne de la cause anti-israélienne. En réalité, celle-ci se plaça devant un bulldozer qui nivelait le sol pour tenter de l’arrêter. Or, comme le souligne le Tribunal, « un expert qui a témoigné au nom de la famille Corrie a également noté que le conducteur n’a pas pu et n’a pas vu Melle Corrie en raison de la nature du véhicule qu’il conduisait  ». Le Tribunal ajoutant que « de plus, ce travail a été effectué avec un maximum de prudence et sans qu’il soit possible de prévoir en rien que quiconque en pâtirait  ».
Trois enquêtes montrent que ce tragique accident ne pouvait être prévu ni évité
De plus, « le verdict est basé sur trois enquêtes différentes qui ont été présentées au tribunal par le Bureau du Procureur d’État, précisant que le conducteur ne pouvait pas repérer Melle Corrie et n’aurait donc pas pu éviter ce tragique accident  ».
Le 28 Aoà »t 2012, le tribunal de district de Haïfa a donc « atteint un verdict dans le procès présentée par les parents de Rachel Corrie contre le ministère de la Défense. Dans le verdict, le juge, l’Honorable Oded Gershon, a accepté tous les arguments présentés par le Bureau du Procureur d’État (district de Tel Aviv).
La mort de Rachel Corrie est sans aucun doute un tragique accident.
Comme l’indique le verdict, le conducteur du bulldozer et son commandant avait un champ de vision très limité, de sorte qu’ils n’avaient pas la possibilité de voir Melle Corrie et sont donc exonérés de tout blâme pour négligence  ».
Décision communiquée par le Bureau du Procureur d’État, District de Tel Aviv District