En 1991, quand les missiles de Scud de Saddam Hussein s’écrasaient sur Tel Aviv dans un vacarme assourdissant, des Palestiniens dansaient dans les rues et sur les toits de leurs maisons. Je les ai vus. J’étais àJérusalem, et je pouvais voir ce qui se passait dans le quartier arabe de la vieille ville. Les mêmes scènes se sont reproduites ensuite, chaque fois qu’un terroriste se faisait exploser dans un autobus ou dans un restaurant. J’évoque ces scènes avec tristesse, pour une raison précise : elles viennent de recommencer àGaza.