Un discours prononcé dans les parages de la conférence d’Annapolis est passé totalement inaperçu en Occident. Il était, à vrai dire, rationnellement inexplicable. En même temps qu’il professait une volonté de « paix  », le négociateur palestinien, Saeb Erekat déclarait1 que jamais l’Etat de Palestine ne reconnaitrait Israë l comme un Etat juif, ce que le « modéré  » Mahmoud Abbas réïtéra après la conférence à l’occasion d’un discours dans un pays arabe. Qu’est-ce que les Palestiniens s’apprêtaient alors à « reconnaître  » à Annapolis ? N’est-ce pas justement la souveraineté politique d’un peuple juif, autrement dit l’existence d’un Etat qui ne serait ni arabe, ni islamique qu’il faudrait reconnaître, ce que conteste l’immense majorité du monde arabo-musulman ?
Le refus palestinien d’un État juif.
Shmuel Trigano. Professeur des Universités - Contreverses
Article mis en ligne le 2 septembre 2010