Sur les sept bateaux que comptait cette « Flottille de la Paix  » un seul avait à son bord des candidats au « martyre pour Allah  ». C’est sur ce bateau affrété par une organisation turque connue pour ses liens avec le terrorisme qu’il y a eu des violences contre les soldats israéliens. Comme l’estime Zvi Mazel, ancien ambassadeur d’Israë l, c’est la Turquie, mais pas seulement elle, qui doit faire l’objet d’une enquête onusienne.. Quant aux États-Unis, ils pèsent désormais de tout leur poids pour éviter à l’avenir ce genre de provocation.
Tous amis du Hamas, organisation terroriste pour UE et Etats-Unis
Le Hamas n’est pas une association caritative, même si ce volet entre aussi dans sa composition, mais bel et bien une organisation terroriste aux yeux de l’Union européenne et des États-Unis. Même si le Premier ministre turc est bien évidemment en désaccord....
La position européenne dans cette affaire étonne donc d’autant plus...
Aucun des passagers embarqués sur cette « Flottille  » ne porte Israë l dans son cÅ“ur. Tous sont anti-israéliens et sympathisants d’un régime terroriste .
Cette « Flottille  » avait des buts pas vraiment humanitaires mais bel et bien publicitaires et anti-israéliens : leur entière cargaison ne se montait même pas à ce qui entre dans la Bande de Gaza chaque semaine sans tambours ni trompettes alors que la plupart des gens, mal informés, croient la propagande qui prétend que les Gazouis seraient totalement démunis. Et ces passagers avaient dans leurs bagages nombre de représentants de divers médias, Al-Jazeera en tête. Sans compter que l’on peut déduire de la cargaison des produits interdits tels que le ciment utilisé par le Hamas pour construire ou reconstruire des bunkers ou mouler des roquettes. Le ciment ne pouvant donc entrer que dans le cadre d’une utilisation précise sous la responsabilité d’une organisation fiable. Ce que les organisateurs savaient pertinemment.
Preuve par six
Le 5 juin le dernier bateau a été arraisonné par les forces israéliennes qui n’ont pas été obligées de passer par les airs cette fois, après qu’il ait refusé à quatre reprises de se dérouter vers le port d’Ashdod, procédure habituelle. Il y avait à bord 11 personnes et non pas près de 700 comme sur le bateau turc. A la différence d’un groupe de Turcs bien organisés sue le Marmara turc, ces passagers du navire irlandais n’ont commis aucune violence vis-à -vis des soldats, n’avaient pas d’armes – fussent-elles blanches ou détournées comme des battes de baseball – et ne recherchaient pas le « martyre pour Allah  » - Shahada – Ce qui vaut aussi pour les cinq autres bateaux.
Il y a et aura bien sà »r des prolongations de la part de certains passagers qui comme ces quelques ressortissants français portent plainte, parlent de mauvais traitements imaginaires et ont les honneurs de la presse « people  ». Et le tam-tam médiatique et politique sera exploité jusqu’au bout.
Rôle positif des Etats-Unis
L’Europe s’est précipitée avant même de connaître tous les faits pour tirer plus vite que son ombre sur Israë l à boulets rouges, France en tête....
Les États-Unis ayant eu une approche nettement plus prudente dès le départ. Hillary Clinton n’était pas dupe déclarait très rapidement que la nature de l’IHH turque avait de quoi inquiéter...Le 2 juin, en réponse à une question d’un journaliste, Philip Crowley, secrétaire adjoint au Département d’État américain, s’il précisait que l’IHH n’est pas sur la liste américaine des organisations terroristes - mais y a-t-il eu enquête ? - et qu’il ne pouvait confirmer de liens avec Al-Quaida déclarait néanmoins : « nous savons que des représentants de l’IHH ont rencontré des membres du Hamas de haut niveau en Turquie, en Syrie et à Gaza ces trois dernières années, ce qui nous inquiète beaucoup.  »
Quant au dernier bateau, le Rachel Corrie, il faut noter qu’après avoir mis de l’huile sur le feu le gouvernement irlandais s’est apparemment calmé. Or, les États-Unis, comme le déclarait Philip Crowley, secrétaire adjoint au Département d’État américain, ont « été en contact avec le gouvernement irlandais,  » à cet égard, « le Secrétaire d’État adjoint Jack Lew ayant eu des conversations de fond avec le ministre des Affaires étrangères irlandais, le 3 juin. A leur tour ils sont en contact avec les personnes à bord du Rachel Corrie.. Nous aimerions voir le Rachel Corrie.et les autres vaisseaux travailler avec les autorités israéliennes pour livrer les marchandises à Gaza. Cela fait partie des conversations que nous avons, comme la manière dont nous pouvons le faire pour les groupes qui ont un intérêt vital à voir que plus de biens parviennent à la population de Gaza aient confiance et sachent que ces biens leur parviendront vraiment ou parviendront aux groupes qui aident cette population de Gaza.
Nous travaillons donc avec les Israéliens, nous travaillons avec l’Autorité palestinienne, nous...d’autres partenaires internationaux. Nous essayons de trouver comment accomplir cela au mieux. Et nous espérons en attendant que tout le monde va prendre des décisions responsables pour éviter des confrontation inutiles.  » C’est ce qui s’est fait sur le Rachel Corrie dont les passagers se sont laissés arraisonner sans attaquer les soldats israéliens.
Une commission d’enquête doit examiner le rôle de la Turquie
Quant à la Turquie - dont le Premier ministre, grand ami d’Ahmadinejad, multiplie actuellement les déclarations haineuses envers Israë l - comme le souligne dans les colonnes de Ynetnews.com, Tsvi Mazel, ancien ambassadeur d’Israë l en Roumanie, Égypte et Suède, « il est urgent d’établir une commission d’enquête internationale sous les auspices des Nations unies pour déterminer quel a été le rôle exact de la Turquie dans l’organisation de cet événement ou l’aide qu’elle lui a apportée. L’IHH [ l’organisation turque présente sur le Marmara ] est une organisation islamiste créée en 1992 ; selon la CIA c’est une organisation terroriste avec des liens avec Al-Quaida et le Hamas qui a été impliquée dans des attaques terroristes. Ce qui est confirmé par Jean-Louis Bruguière, ancien juge et expert anti-terrroriste au Conseil de l’Europe, la Commission de l’Union Européenne et les nations unies (UNODC)  »
Selon Tsvi Mazel, « cette commission internationale devra enquêter pour savoir pourquoi la Turquie a laissé cette organisation opérer librement sur son sol et pourquoi elle n’a pas arrêté ses dirigeants. Elle examinera la nature des relations entre le gouvernement turc et l’IHH, surtout pendant que l’organisation renforçait ses liens avec le Hamas. Elle devra clarifier ce point : qu’a fait la Turquie pour aider l’IHH à organiser et exécuter cette opération ces derniers mois.  » Il rappelle en effet que « cet incident a commencé « il y a plusieurs mois quand l’IHH avec d’autres groupes islamistes et des organisations d’extrême-gauche européennes avaient annoncé leur intention d’envoyer plusieurs bateaux ...pour forcer le blocus et embarrasser Israë l. Israë l avait immédiatement contacté le gouvernement turc,  » proposant d’acheminer les marchandises à Gaza par le port israélien d’Ashdod puis par voie terrestre.
Et le financement ?
L’ambassadeur pose également une question rarement posée : quid du financement ? Il note d’ailleurs que « l’IHH a financé la reconstruction du port de Gaza et acheté deux bateaux, dont le Marmara pour forcer le blocus  » maritime israélien.
Et il s’interroge : « Le gouvernement turc a-t-il été l’un des donateurs ? Autre question : comment le gouvernement turc a-t-il laissé des terroristes armés, entraînés, monter à bord du Marmara avec des milliers de dollars dans les poches ?  » Sa réponse : « il semble que le gouvernement turc ait été impliqué dans des activités criminelles, violant non seulement le droit international mais aussi le droit turc.  »
Les liens éventuels entre le mouvement « Free Gaza,  » les organisations d’extrême-gauche et les élus ayant participé, et l’IHH
Autre volet nécessaire de cette enquête onusienne : un examen « de la nature des liens entre le mouvement « Free Gaza,  » les organisations d’extrême-gauche ayant participé et l’IHH, organisation terroriste.  » Mais également la nécessité d’établir « dans quelle mesure les représentants élus de parlements nationaux de la flottille, y compris un membre arabe de la Knesset, ont-ils ou pas coopéré avec une organisation terroriste ?  »