Une grande partie des chancelleries occidentales pressent Israë l de faire des concessions inouïes à la 67 aux Palestiniens alors que l’avenir de la région, transformée en chaudron imprévisible, est plus qu’incertain. Ce qui est potentiellement criminel et ce que ne peut accepter l’État hébreu
« Tout le monde sait...  » est une absurdité |
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Combien de fois a-t-on entendu dire dans la bouche de dirigeants européens, à propos du conflit israélo-palestinien : « tout le monde sait où se trouve la solution  » ? Elle se trouverait dans des frontières établies plus ou moins sur les lignes de cessez-le-feu de 1967, avec, ajoutent les hypocrites qui se gargarisent de mots creux, des garanties pour la sécurité d’Israë l....
On se demande de quelles garanties il s’agirait dès lors que ces donneurs de leçon n’ont pas été en mesure de garantir la sécurité des frontières nord et sud d’Israë l où Hezbollah et Hamas ont accumulé un arsenal de destruction invraisemblable au mépris des résolutions onusiennes pour le Liban et en dépit de retraits israéliens dont l’un fut particulièrement pénible puisqu’il occasionna un déracinement d’implantations juives dans la Bande de Gaza. A l’époque, l’ambassadeur Nissim Zvili, qui avait été Secrétaire général d’Avoda, un homme de gauche, donc, avait averti que la Bande de Gaza serait un « laboratoire pour la paix  »....On a vu.
Désormais la totalité d’Israë l peut être atteint par des roquettes ou missiles divers lancés des frontières nord ou sud du pays.
Certes, mis à part quelques pays européens de bonne volonté mais isolés, ou le Canada, il y a les États-Unis. Or, l’air « lignes de 67  » plus ou moins revues et corrigées a été chanté par Barack Obama aussi. Mais surtout, le Président américain a montré et montre sa faiblesse en laissant Ahmadinejad massacrer des manifestants pacifiques iraniens il y a quelques mois, en laissant aujourd’hui Assad massacrer des manifestants pacifiques syriens....alors, comme garant de la sécurité d’Israë l...
Toutefois il a débloqué des crédits et armement pour qu’Israë l soit en mesure d’assurer sa propre sécurité, ce qui est, finalement, le plus sage et le plus efficace.
Mais certainement pas avec des « lignes de 67  » plus ou moins revues et corrigées....
Nul ne sait ce qui sortira du chaudron infernal du « printemps arabe  » |
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Surtout lorsque des observateurs sérieux avertissent : nul ne sait ce qui sortira du chaudron infernal du soi-disant « printemps arabe  » ..->http://www.desinfos.com/spip.php?pa...] Un nouveau tour d’horizon réalisé par le très sérieux Ely Karmon vient renforcer ces analyses Rien n’est certain désormais et nul ne peut prévenir l’avenir de pays aussi divers que la Tunisie, la Turquie, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, Bahreïn, la Syrie ou la Libye où la situation est incertaine et où tout peut déraper dans un sens ou un autre.
Ni même l’avenir palestinien avec des factions palestiniennes qui vont d’accord en désaccord, d’annonce de « gouvernement d’unité  » en report et ne sont finalement d’accord que sur un point, même si le Hamas – élu démocratiquement mais qui en a fini avec la démocratie - le dit clairement et le Fatah – qui n’a plus de mandat légitime puisque les élections ont été reportées sine die - à mots couverts palwatch.org : se débarrasser d’Israë l...
Il se peut qu’au bout du compte, quand les remous auront cessé, et ils ne sont pas prêts de le faire, on se retrouve face à un bloc sunnite autour de la Turquie où Erdogan vient de remporter des élections, et un bloc Shiite autour de l’Iran. Mais qui sait...
Il n’y a pas le feu au lac |
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Alors, presser Israë l de réduire encore son territoire et, partant, ses possibilités de se défendre, est irresponsable, voire pire. D’autant qu’il n’y a aucune urgence à changer quoi que ce soit puisque l’économie palestinienne se porte bien en Judée Samarie – on nous a assez vanté le savoir faire de Salam Fayyad avec nos deniers – et qu’il n’y a pas de crise humanitaire dans la Bande de Gaza - Israë l y veille en y livrant des tonnes de marchandises et biens divers en coopérant avec organisations internationales et Autorité palestinienne -.