Ainsi donc la meute enturbannée à Téhéran n’avait reculé que pour mieux sauter, ravaler sa haine des femmes et la cracher aujourd’hui à la face du monde. Les tueurs déguisés en justiciers demandent de nouveau leur livre de chair, leur ration de mort et de sang. Ayant dà », face à la mobilisation internationale et, ici, à La Règle du Jeu, face à la pression des consciences et de l’opinion, renoncer à la lapidation initialement prévue pour châtier une jeune femme dont l’innocence est établie, les ayatollahs de la haine font savoir qu’ils ne lâchent pas et que Sakineh pourrait, maintenant, être pendue.
Des nouvelles (terribles) de Sakineh
par Bernard-Henri Levy | La règle du Jeu
Article mis en ligne le 29 décembre 2011